Douze (12) projets de recherche (applications numériques), transférables dans les domaines de santé, ont fait l'objet de démonstration, jeudi à Alger, lors d'une journée d'études sur "l'innovation numérique au service de la santé". Les projets recensés dans le cadre de l'évaluation des projets issus du programme national de recherche en santé (PNRS), qui "a mobilisé plus de 1250 chercheurs universitaires et hospitalo-universitaires", ont trait entre autres, à une plateforme qui permet de réaliser de la télémédecine entre un hôpital demandeur d'expertise et un hôpital de référence, une autre pour la segmentation des images médicales, et une troisième pour le contrôle d'un service de thérapie. Il s'agit aussi d'un projet portant système d'information hospitalier qui assure "un accès simple, rapide et sécurisé aux informations médicales du patient et la gestion de son hospitalisation", a expliqué le chef du projet, Ali Abassi, qui a ajouté que'"le système sera généralisé à près de 700 structures de santé, après son expérimentation à l'hôpital de Douera". A cette occasion, le secrétaire général du MERS, Sidiki Mohamed Salah Eddine, a souligné l'existence de potentialités transférables qui peuvent être mises à la disposition du secteur de la santé d'autant que ce sont, dit-il, des "systèmes contextualisés", en réponse à la demande du secteur et des établissements hospitaliers. Il a rappelé également, que "le plan national a "défini et ciblé" plusieurs domaines dont la santé, et qu'un programme a été mis en place pour l'organisation de manifestations dans d'autres domaines tel que l'agriculture. Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Santé, la Population et la Réforme hospitalière (MSPRH), Saihi Abdelhak, a estimé que le secteur a "besoin" de cette numérisation et que son ministère travaillera dans un futur proche, en étroite collaboration avec le MERS, pour mettre en oeuvre ces projets. Selon M. Saihi, ces recherches ont un standard international et ils peuvent être appliquées en Algérie sans avoir à recourir aux compétences étrangères. "L'utilisation des technologies est une avancée qu'il faut exploiter", a-t-il relevé, citant les domaines de l'archivage, le suivi des malades, des hospitalisations et même pour le bloc opératoire. Ces projets au service des professionnels de la santé et des patients sont le fruit d'une collaboration entre les centres et les laboratoires de recherche, les établissements de santé, les universitaires et quelques start-up émergentes .