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Des bases de données pour faciliter la gestion des établissements de santé Le programme d'appui au secteur de la santé présente le système d'information sanitaire
Par Amina Hadjiat Mettre en place des outils et des instruments pour renforcer la veille sanitaire et valoriser les compétences humaines dans le domaine de la santé. Telles sont les missions conférées au Programme d'appui au secteur de la santé, piloté par l'Union européenne en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (Msprh). Ces deux institutions ont organisé, hier à l'hôtel Sofitel, un séminaire sur la mise en œuvre du Système d'Information Sanitaire (SIS) algérien. «Un outil qui contribuera d'une manière significative à l'amélioration de la capacité de gestion et au renforcement des instruments de pilotage du secteur de la santé dont dispose le Msprh», selon les organisateurs. L'objectif de la mise en place du SIS est de «permettre une meilleure circulation de l'information» entre les différents intervenants mais aussi de «faciliter le suivi de la situation épidémiologique et de la performance des services de santé». La mise en œuvre du SIS passe par trois volets. Il s'agit de constituer l'entrepôt de données central (SIS.DZ), le dossier électronique médical (DEM) et le système d'information des ressources humaines (Sirh). Pour les organisateurs, «ce projet constitue un élément clé qui permettra d'atteindre les résultats souhaités dans le cadre du Pass». Pour constituer «l'entrepôt de données central (SIS.DZ)», il faut sélectionner les indicateurs de veille sanitaire à intégrer dans le SIS. La définition et la sélection des indicateurs de planification et gestion des services «sont en phase de finalisation». Différentes structures ont pris part à sa conception, notamment la direction des systèmes d'information et informatique (Dsii), la direction générale de prévention et de la promotion de santé (Dgpps) et l'Institut national de santé publique (Insp). Trois sites pilotes ont été sélectionnés pour saisir les données nécessaires à la compilation et le calcul des indicateurs de veille sanitaire. Il s'agit de la direction de santé publique d'Alger, l'établissement public hospitalier de Kouba et les établissements publics de proximité d'Alger. En lien direct avec l'entrepôt de données central, le dossier électronique médical (DEM) a été, dans un premier temps, développé dans quatre services pilotes de l'EHU d'Oran. Ce dernier fournit les données et l'information nécessaires à la prise de décision. «Le DEM devrait être opérationnel avant la fin de l'année en cours», précise-t-on. Il permet, entre autres, de programmer les hospitalisations et les rendez-vous, de gérer la base des données médicales du patient, d'aider à la décision clinique, d'identifier le profil pharmacologique et d'assurer la sécurité et la confidentialité de ces données. Enfin, le volet ressources humaines fait également l'objet d'un système d'information. Une autre base de données qui permet de fournir en temps réel, des informations précises sur le capital humain du ministère de la Santé. Il sera possible de gérer les ressources humaines au niveau national à travers le développement de «tableaux de bord». À terme, ce système facilitera la gestion des dossiers administratifs des personnels. Une façon d'optimiser la gestion des affectations, de la mobilité, des formations et des carrières des travailleurs de la santé. A. H.