Près de 5.200 jeunes ont déjà bénéficié du programme "Jeunes acteurs du développement et de l'inclusion sociale" (Jadis-2) depuis son lancement en 2013 à Oran, a indiqué lundi le président de l'association locale "Santé Sidi El-Houari" (SDH). Elaboré pour la période 2013-2015, Jadis-2 constitue la deuxième phase d'un accord de partenariat signé en 2012 entre l'Unicef et SDH pour "soutenir les actions de développement des adolescents et jeunes du quartier de Sidi El-Houari et de la ville d'Oran", a précisé M. Kamel Bereksi dans un communiqué sur l'avancement du projet. "Au total, 5.182 jeunes ont été mobilisés par les activités de Jadis-2, soit près du triple du nombre initialement prévu", a-t-il souligné, faisant savoir que les bénéficiaires sont 302 enfants de moins de 10 ans, 1.652 adolescents de moins de 19 ans, et 3.228 jeunes de plus de 19 ans. Le programme Jadis-2 a été mis en £uvre au travers plusieurs ateliers éducatifs qui ont permis de promouvoir la participation des jeunes, filles et garçons, à la vie socioculturelle et économique, a expliqué le président de SDH. Ces activités formatives ont donné lieu à l'acquisition pratique de connaissances, compétences, attitudes et valeurs à même de contribuer à l'inclusion socio-économique des jeunes, a fait valoir M. Bereksi. Les ateliers d'animation socioculturels et éducatifs se sont étendus au sport, à la musique, au théâtre, aux loisirs, à la citoyenneté (environnement, patrimoine, santé), à la formation professionnelle (artisanat) et au soutien scolaire. Jadis-2 a été également marqué par le lancement de l'initiative "Innovation Lab" dont la vocation est de donner la possibilité aux jeunes de concrétiser un projet éducatif ou scientifique en partenariat avec les universités et le secteur économique. L'accord de partenariat entre SDH et la représentation de l'Unicef en Algérie a aussi permis la mise en place d'un espace de documentation destiné à appuyer des bénévoles de "SDH" et d'autres associations pour mieux gérer leurs activités et les réussir. Jadis-2 constitue le prolongement de Jadis-1 qui s'est traduit en 2012 par l'élaboration d'une étude sur les vulnérabilités des jeunes dans trois quartiers populaires à Oran (Sidi El-Houari, Ras El-Ain et Planteurs), réalisée par le sociologue Lakjaa Abdelkader. Implantée au quartier historique dont elle porte le nom, l'association "Santé Sidi El-Houari" compte une école-chantier qui forme chaque année des dizaines de jeunes aux divers segments du bâti ancien, comme la maçonnerie traditionnelle, la taille de pierre, la charpente et la ferronnerie.