Le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, Nouredine Bedoui, a affirmé dimanche à Alger que les amendements du projet de loi relatif à l'apprentissage visaient à "répondre aux besoins du marché du travail en matière de compétences professionnelles". Présentant le projet de loi amendant et complétant la loi no 81-07 relative à l'apprentissage du 27 juin 1981, lors d'une séance plénière devant les membres du Conseil de la nation, le ministre a précisé que les amendements du projet de loi relatif à l'apprentissage tendaient à "répondre au mieux aux besoins du marché du travail en matière de compétences professionnelles". Les amendements portent sur trois axes fondamentaux ayant trait notamment l'extension de l'âge maximal des apprenants des deux sexes à 35 ans. Il s'agit également de la valorisation de la fonction du maître artisan chargé de l'apprentissage et de soumettre l'apprentissage à l'évaluation et au contrôle technique et pédagogique par l'inspection pédagogique relevant de l'administration chargée de la formation professionnelle. Concernant le premier amendement relatif à l'extension de l'âge maximal à 35 ans pour les deux sexes, le ministre a affirmé qu'il visait la consécration de l'égalité des chances aux jeunes des deux sexes pour accéder à la formation par apprentissage. Le ministre a indiqué que cet amendement "renforce également la mesure en vigueur depuis la promulgation de la loi en 1990 au profit des personnes handicapées exemptes de la mesure de limitation d'âge pour accéder à la formation par apprentissage. Quant au deuxième amendement relatif à la valorisation de la fonction du maître artisan chargé de l'apprentissage, M. Bedoui a souligné qu'il avait ,pour objectif "la consécration de l'assise juridique de la valorisation de la ,fonction" à travers la promotion de la formation par apprentissage et le choix des formateurs parmi les professionnels les plus qualifiés pour assurer cette mission". Le troisième amendement relatif au cadre de contrôle permanent de l'apprentissage aux niveaux national et local attribué à l'inspection relevant de l'administration chargée de la formation professionnelle, vise, selon M. Bedoui, à soumettre l'apprentissage à l'évaluation et au contrôle technique et pédagogique. Abordant les avantages de la formation par apprentissage, le ministrea indiqué que ce mode de formation était moins coûteux pour l'Etat et plus adapté aux besoins des entreprises économiques". La commission de l'Education, de la formation, de la recherche scientifique et des Affaires religieuses a affirmé dans son rapport préliminaire que le texte de loi qui comporte 5 articles visait à "adapter le système de la formation professionnelle aux besoins du marché du travail". Le projet de loi tend à développer le mode de formation par apprentissage et répondre au mieux aux besoins des entreprises en matière de ressources humaines et à assurer une meilleure insertion des diplômés dans le monde du travail.