Le premier vice-président de la Coordination des mouvements et forces patriotiques des résistances (CM-FPR), Hama Aba Cissé a indiqué lundi à Alger que la coordination comptait sur l'Algérie pour arriver à un accord principal de sortie de crise au Mali, lors de la seconde phase du dialogue intermalien. "Je souhaiterai que les Maliens ne sortent pas d'ici sans avoir un accord principal. Nous comptons sur l'Algérie, qui est notre partenaire le plus proche et notre voisin et frère pour y arriver", a déclaré à la presse M. Cissé à l'issue de la séance de travail qu'il a eue avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et les représentants du mouvement arabe de l'Azawad (MAA) et de la coalition du peuple pour l'azawad (CPA). Il a remercié dans ce cadre, l'Algérie, le président Abdelaziz Bouteflika, le Premier ministre Abdelmalek Sellal, et le chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, qui, a-t-il dit, "nous accompagnent pendant ce dur combat durant plusieurs mois". La phase initiale du dialogue intermalien, qui avait eu lieu du 17 au 24 juillet à Alger, avait été couronnée par la signature de deux documents comportant "la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger" et une "déclaration de cessation des hostilités" entre le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays. Outre les représentants du gouvernement malien, les six mouvements signataires des deux documents étaient le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident).