Le ministre nigérien de l'Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, Massaoudou Hassoumi, a visité dimanche à Alger l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale, qu'il a qualifié de "fierté" pour l'Algérie et pour l'Afrique. "Cet institut est une fierté pour l'Algérie et pour l'Afrique, et une source d'inspiration", a déclaré à la presse M. Hassoumi au cours de sa visite à cet établissement créé par décret présidentiel en juin 2004. "Je suis impressionné par cet institut qui certainement renforce la sécurité et l'indépendance de l'Algérie", a ajouté le ministre nigérien qui était accompagné du directeur de la planification et des finances de la Gendarmerie nationale, le général Kamel Snoussi, du directeur de l'institut, le colonel Sid Ahmed Beroumana, et du chef de cabinet du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Brahim Djefal. "Nous rêvons et souhaitons pouvoir un jour réaliser un tel établissement", a-t-il indiqué. L'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale a été réalisé, à la demande notamment des magistrats, des enquêteurs et autorités habilitées, dans le but de mettre en œuvre "les procédés de la police scientifique et technique visant la collecte l'analyse des objets, traces et documents prélevés sur les scènes de crime". L'Institut a pour mission également "d'assurer une assistance scientifique aux investigations complexes, participer aux études et analyses relatives à la prévention et à la réduction de toute forme de criminalité". Il est chargé aussi de "participer en qualité d'organisme prestataire d'examens et d'expertises dans le domaine de la criminologie, à la définition d'une meilleure politique de lutte contre la criminalité", lit-on dans une brochure distribuée à la presse lors de la visite.