Le président de la commission de préparation olympique du Comité olympique algérien (COA), Amar Brahmia, a indiqué que l'opération "Solidarité olympique" est une action de soutien à la préparation les athlètes pour les grands et importants évènements. "En vertu de ses statuts, le COA est chargé d'assister les athlètes de niveau et qui ont des chances réelles d'obtenir des résultats aux jeux olympiques. C'est une obligation beaucoup plus morale", a déclaré à l'APS, Brahmia, au sujet des bourses olympiques accordées aux athlètes algériens pour préparer les Jeux Olympiques de Rio au Brésil, prévus du 5 au 21 août 2016. Quatre athlètes algériens ont bénéficié de bourses olympiques octroyées par le Comité Internationale Olympique (CIO), a rappelé le président de la commission de préparation olympique. Il s'agit des judokas Houd Zourdani et Djazia Hadad, du lutteur de la Gréco-romaine, Tarek Aziz Benaissa et du cycliste Adil Babari qui poursuivront leur préparation olympique, prochainement, dans des centres de haut niveau et de renommée mondiale. En plus de ces quatre jeunes athlètes, l'instance olympique algérienne a introduit une demande auprès du CIO pour bénéficier d'une 5è bourse qui sera destinée à la discipline Escrime. Trois grands centres de préparation olympique ont été retenus pour les athlètes algériens qui rejoindront d'autres athlètes de différentes nations, concernés également par la préparation aux JO de Rio et par les tournois de qualifications dans les sports individuels olympiques. Il s'agit des centres situés à Aigle en Suisse pour le cyclisme, à Sofia (Bulgarie) pour la lutte, à Tachkent (Ouzbékistan) et à Rouen (France) pour le judo. " Ces centres sont proposés par le CIO, en collaboration avec les Fédérations internationales des disciplines citées, mais nos Fédérations concernées peuvent changer de lieu, si elles jugent que cela est utile", a expliqué Brahmia citant l'exemple de la Fédération algérienne de lutte Associées qui "a demandé le centre de Sofia au lieu de celui de Thiès au Sénégal qui est également agréé par le CIO". Selon Brahmia, récemment désigné chef de la délégation algérienne pour les JO-2016 de Rio, toutes les Fédérations des sports olympiques ont été destinataires d'un courrier les invitant à proposer des athlètes, possédant des potentialités révélées leur permettant de postuler à une bourse de préparation olympique pour les JO de Rio. La bourse olympique du CIO prend effet, à partir du mois de septembre du demi mandat olympique. Pour les JO-2016, ces bourses débutent en septembre 2014, jusqu'au début des jeux prévus en août 2016. " La majorité des Fédérations nous ont répondu. Nous avons eu une liste d'une vingtaine d'athlètes que nous avons transmis aussitôt au CIO qui n'a retenu finalement que les quatre déjà cités, sur la base de critères rigoureux", a expliqué Brahmia. Les autres athlètes seront pris en charge, selon des critères Les athlètes proposés par les Fédérations algériennes concernent les disciplines d'athlétisme (4), judo (6), cyclisme (2), haltérophilie (2), escrime (2) lutte gréco-romaine (3), natation (1), tae kwondo (1) et tennis (1). Interrogé sur la suite réservée aux autres athlètes figurant dans la liste élargie et qui n'ont pas été choisis, Brahmia a assuré que le COA a entamé des procédures pour leur apporter l'aide nécessaire. " Le COA va intervenir pour eux. Nous allons donner des bourses avec les mêmes avantages que celles octroyées par le CIO, car les moyens actuels de notre comité olympique le permettent", a rassuré Brahmia, ajoutant que cela a été possible grâce aux sponsors, aux aides du CIO et à la subvention de l'Etat. Cependant, les Fédérations doivent accomplir quelques formalités d'usage, comme présenter une planification annuelle et biannuelle de l'athlète, les coordonnées des lieux des stages, le calendrier des déplacements, etc... " Tous cela, ne peut être réalisé sans l'aval, au préalable, du ministère des Sports, qui veille au contrôle de ces opération. C'est la règle. Pour l'instant, on se félicité de la sérénité et de la coordination qu'il y a entre la tutelle, les Fédérations et le COA", a-t-il précisé. Le responsable au COA a rappelé que l'instance olympique algérienne avait décidé, conjointement avec le ministère des Sports et les Fédérations, de préserver et de protéger les jeunes talents qui sont le terrain, et s'est réjoui de la franche collaboration qui règne actuellement entre ces différentes parties. " La préservation des jeunes talents recensés (280 pour l'instant) est du devoir du COA et des Fédérations sportives et nous nous projetons pour l'avenir sur un chiffre avoisinant les 500 athlètes. Rien ne nous interdit de penser à préparer dès maintenant les athlètes à l'horizon 2020. Il faut rester dans la dynamique des dernières compétitions auxquelles nos athlètes ont pris part (jeux africains, jeux méditerranéens, jeux islamiques, etc...)", a conclu le président de la commission de préparation olympique.