La programmation de projets de développement, locaux et nationaux, doit "systématiquement tenir compte des risques majeurs, en vue de les prévenir et de protéger les personnes et les biens", a affirmé mardi à Mila, le délégué national aux risques majeurs auprès du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, Tahar Melizi. M. Melizi qui présidait aux côtés du wali, Abderrahmane Kadid, un conseil de wilaya élargi aux présidents des Assemblées populaires communales (APC), a considéré que nombre d'inondations en milieu urbain "trouvent leurs causes dans les constructions illicites et la projection d'habitations dans les lits de cours d'eau". Il a appelé les responsables des collectivités locales à "recenser les facteurs pouvant être à l'origine de catastrophes naturelles à l'heure des bouleversements climatiques qu'enregistre la planète". Le directeur des ressources en eau de la wilaya de Mila, Rabah Safi, a donné, de son coté, un aperçu sur le volume des investissements consentis par l'Etat pour des actions de protection contre les inondations et de rénovation des réseaux d'assainissement et autres curages de lits d'oueds, entre 2002 et 2014, pour un coût global évalué à 6,843 milliards de dinars. Le wali, rappelant que les travaux de protection de la ville de Mila contre les inondations seront lancés "prochainement", a signalé que la partie sud de la ville ainsi que les agglomérations d'Oued Athmania et de Teleghma, sont les plus exposées à ce type de calamités.