Le président du syndicat national des médecins généralistes de la santé publique (SNMGSP) Dr Salah Laouar, a affirmé dimanche à Alger que la plupart des revendications soulevées avaient été satisfaites par le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. Lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats ayant sanctionné la réunion de la commission mixte (ministère de la Santé et le SNMGSP) qui s'est tenue jeudi dernier, le Dr Laouar s'est félicité de la satisfaction de la plupart des revendications soulevées, notamment le passage des grades du médecin généraliste. Ceci permettra, a-t-il précisé, d'assurer un passage massif au profit de l'ensemble des médecins généralistes y compris ceux qui remplissaient les conditions, mais n'avaient pas pu accéder aux grades supérieurs durant la période transitoire prévue par les statuts et qui a pris fin au 31 décembre 2012. Parmi les autres points réglés, l'intervenant a cité l'harmonisation au taux maximum de 30% de la prime d'amélioration des prestations de soins (PASP) et la mise en œuvre des dispositions relatives aux conditions de nomination du médecin généraliste à des postes supérieurs. Il s'agit également de la généralisation, à compter de 2015, des bourses de courte durée pour les praticiens généralistes, notamment au niveau des établissements publiques de santé de proximité (EPSP) outre l'intégration des praticiens de santé publique dans le domaine de la recherche en santé (projets de recherches financés par le ministère). Le président du SNMGSP a cité, entre autres, la mise en place d'un plan général de formation continue et le lancement de la formation de Certificat d'étude spécialisée (CES) dans plusieurs domaines à compter du 4e trimestre de l'année en cours. Parmi les revendications en suspens, le Dr Laouar a cité la nécessaire révision de la formation académique, proposant l'organisation de concours à la 6ème année du cursus pour garantir la spécialisation, et une année supplémentaire, soit huit années d'étude au lieu de sept, pour les étudiants qui optent pour la médecine générale. Le SNMGSP a appelé à la levée des sanctions à l'encontre des médecins ayant une activité syndicale dans la wilaya de Constantine, et à la prise en charge des médecins sans emploi au niveau national. Pour ce qui est des accusations portées à l'encontre du SNMGSP par un syndicat sectoriel, le Dr Laouar a fait savoir que ‘‘si ces pratiques venaient à persister, il sera fait appel à la justice'‘. Il a ajouté à ce propos que le SNMGSP ‘‘œuvre non seulement à la réhabilitation du médecin généraliste, mais également à l'amélioration de la situation de tous les corps médicaux en collaboration avec d'autres syndicats'‘.