Le ministre de la Communication, Hamid Grine a mis l'accent jeudi à Alger sur l'importance de l'éthique dans le domaine de la presse pour le développement du secteur, lors d'une rencontre intitulée: "Les enjeux de l'éthique dans les médias de service public". "Le problème de la presse c'est être ou ne pas être éthique. Le journaliste doit avoir des valeurs et des règles, car sans ces éléments il n'y a pas de journalisme", a souligné M. Grine lors de cette rencontre organisée par la Radio Algérienne en collaboration avec BBC Media Action, à l'occasion de la Journée mondiale de la radio. Le ministre a rappelé, par la même occasion, que l'Algérie a enregistré d'importantes avancées et relevé beaucoup de défis dans le domaine de la presse, précisant que ces progrès ne peuvent se poursuivre sans une presse éthique et déontologique. Revenant sur le thème de la rencontre, il a estimé que le problème d'éthique ne se pose pas vraiment dans la presse publique, "mais se situe dans certains organes de la presse privée qui demandent à être professionnalisées", relevant, en parallèle, l'existence d'une presse privée "saine et professionnelle". M. Grine a annoncé, par ailleurs, l'inauguration, le 22 février prochain, d'un centre de formation dans le métier de l'audiovisuel, en attendant l'ouverture de deux écoles internationales de l'audiovisuel "avant la fin de l'année". Il a indiqué, également, que des élections auront lieu "dans quelques mois" concernant l'instance de l'autorité de régulation de la presse écrite, ajoutant que le Conseil de l'éthique et de la déontologie "ne sera composé que de journalistes, au nombre de quatorze, élus sur la base de la carte professionnelle nationale de journaliste professionnel". Le ministre a rappelé que pour être éligible ces journalistes doivent avoir au moins dix années d'expérience.