Le ministre de la Communication, Hamid Grine, était avant-hier l'invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne pour marquer la célébration de la Journée mondiale de la radio. Le ministre de la Communication, Hamid Grine, était avant-hier l'invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne pour marquer la célébration de la Journée mondiale de la radio. Le ministre, qui a répondu à des questions posées par de jeunes étudiants, a annoncé que des nouvelles lois seront promulguées, parmi lesquelles celle relative à la publicité, dont l'application a été, maintes fois, reportée. Le ministre a néanmoins considéré que ces nouvelles lois de son secteur ne sont pas « prioritaire ». Hamid Grine affirme que ce qu'il lui importe le plus, c'est de professionnaliser le secteur de la presse audiovisuelle et la presse privée. Il n'en revient pas moins au secteur de la publicité dont il annonce que le projet relatif à son organisation « est prêt » et qu'il passera devant l'APN au printemps, « peut-être plus tard », ajoutant qu'il n'a pas fixé de date. Il précise, ensuite, qu'il existe en réalité deux avant-projets : le premier relatif à la publicité et le second aux agences de publicité. Pour ce qui concerne ce secteur d'activité, le ministre insiste sur le fait qu'il se doit de respecter les règles d'éthique et de déontologie en ne s'adonnant pas à de la publicité politique, ni « mensongère ». Commentant la révision du statut particulier du journaliste, promulgué en 2008, l'invité indique que celui-ci devrait être revu « dans les prochains mois », pour apporter plus de protection à cette corporation « confrontée à la précarité » au niveau de publications privées. Des chaines TV de droit privée activant actuellement, Hamid Grine rappelle qu'elles « ne sont pas agréées ». Sur la trentaine, indique-t-il, seules 5 (Ennahar, Echourouk, Hoggar TV, Djazaïr TV, El Djazaïria), sont accréditées le reste étant, d'après lui, « de droit étranger ». De la communication institutionnelle et pour ce qui se rapporte, en particulier, à l'exploitation du gaz de schiste, le ministre répond qu'il n'est pas le porte-parole du gouvernement indiquant, cependant, que les médias étatiques ont été mis à contribution pour « sensibiliser » sur cette question. C'est ensuite le tour de Badis, un lycéen d'interpeller le ministre : « vous avez, ditil, appelé les journalistes couvrant la CAN à le faire avec patriotisme et éthique, pensez-vous avoir été entendu ? Fallait-il, aussi, ajoute-t-il, rapporter les supposés conflits à l'intérieur de l'équipe nationale ? ». Déclarant ne pas vouloir généraliser, Grine répond n'avoir pas observé beaucoup d'étique et de déontologie parmi ces derniers. Pour ce qui se rapporte à la seconde question il estime que s'il y a eu des faits avérés et non pas ceux relevant de la « rumeur », ceux-ci doivent être portés à l'attention des auditeurs et téléspectateurs. Sabrina, universitaire à l'école de journalisme, demande si Hamid Grine compte « élargir la convention portant formation de journalistes et techniciens aux métiers de l'audiovisuel à l'enseignement supérieur, et de ce qu'il pense de la création d'une académie de l'audiovisuel ». Le ministre déclare souhaiter que cette convention soit élargie à d'autres ministères mais ne donne pas suite à sa seconde interrogation. Hakim, étudiant en langues et littérature àla faculté d'Alger évoque, pour sa part, les « dérives » de chaînes de « droit étranger » proposant des programmes destinés exclusivement au public algérien, s'inquiétant de la manière d'y mettre un terme à travers, par exemple, une Autorité de régulation. Hamid Grine signale que cette Autorité de régulation existe déjà et qu'il importe à son président, M. Chorfi, de « séparer le bon grain de l'ivraie » en décidant des chaînes devant être reconnues de droit algérien, par rapport aux autres. Par la suite, le ministre a mis l'accent, avant-hier à Alger, sur l'importance de l'éthique dans le domaine de la presse pour le développement du secteur, lors d'une rencontre intitulée: "Les enjeux de l'éthique dans les médias de service public". « Le problème de la presse c'est être ou ne pas être éthique. Le journaliste doit avoir des valeurs et des règles, car sans ces éléments il n'y a pas de journalisme », a souligné M. Grine lors de cette rencontre organisée par la Radio algérienne en collaboration avec BBC Media Action, à l'occasion de la Journée mondiale de la radio. Le ministre a rappelé, par la même occasion, que l'Algérie a enregistré d'importantes avancées et relevé beaucoup de défis dans le domaine de la presse, précisant que ces progrès ne peuvent se poursuivre sans une presse éthique et déontologique. Revenant sur le thème de la rencontre, il a estimé que le problème d'éthique ne se pose pas vraiment dans la presse publique, mais se situe dans certains organes de la presse privée, relevant, en parallèle, l'existence d'une presse privée saine et professionnelle. M.Grine a annoncé, par ailleurs, l'inauguration, le 22 février prochain, d'un centre de formation dans le métier de l'audiovisuel, en attendant l'ouverture de deux écoles internationales de l'audiovisuel avant la fin de l'année. Il a indiqué, également, que des élections auront lieu dans quelques mois concernant l'instance de l'autorité de régulation de la presse écrite, ajoutant que le Conseil de l'éthique et de la déontologie ne sera composé que de journalistes, au nombre de 14, élus sur la base de la carte professionnelle nationale de journaliste professionnel. Le ministre a rappelé que pour être éligible ces journalistes doivent avoir au moins 10 années d'expérience. Le ministre, qui a répondu à des questions posées par de jeunes étudiants, a annoncé que des nouvelles lois seront promulguées, parmi lesquelles celle relative à la publicité, dont l'application a été, maintes fois, reportée. Le ministre a néanmoins considéré que ces nouvelles lois de son secteur ne sont pas « prioritaire ». Hamid Grine affirme que ce qu'il lui importe le plus, c'est de professionnaliser le secteur de la presse audiovisuelle et la presse privée. Il n'en revient pas moins au secteur de la publicité dont il annonce que le projet relatif à son organisation « est prêt » et qu'il passera devant l'APN au printemps, « peut-être plus tard », ajoutant qu'il n'a pas fixé de date. Il précise, ensuite, qu'il existe en réalité deux avant-projets : le premier relatif à la publicité et le second aux agences de publicité. Pour ce qui concerne ce secteur d'activité, le ministre insiste sur le fait qu'il se doit de respecter les règles d'éthique et de déontologie en ne s'adonnant pas à de la publicité politique, ni « mensongère ». Commentant la révision du statut particulier du journaliste, promulgué en 2008, l'invité indique que celui-ci devrait être revu « dans les prochains mois », pour apporter plus de protection à cette corporation « confrontée à la précarité » au niveau de publications privées. Des chaines TV de droit privée activant actuellement, Hamid Grine rappelle qu'elles « ne sont pas agréées ». Sur la trentaine, indique-t-il, seules 5 (Ennahar, Echourouk, Hoggar TV, Djazaïr TV, El Djazaïria), sont accréditées le reste étant, d'après lui, « de droit étranger ». De la communication institutionnelle et pour ce qui se rapporte, en particulier, à l'exploitation du gaz de schiste, le ministre répond qu'il n'est pas le porte-parole du gouvernement indiquant, cependant, que les médias étatiques ont été mis à contribution pour « sensibiliser » sur cette question. C'est ensuite le tour de Badis, un lycéen d'interpeller le ministre : « vous avez, ditil, appelé les journalistes couvrant la CAN à le faire avec patriotisme et éthique, pensez-vous avoir été entendu ? Fallait-il, aussi, ajoute-t-il, rapporter les supposés conflits à l'intérieur de l'équipe nationale ? ». Déclarant ne pas vouloir généraliser, Grine répond n'avoir pas observé beaucoup d'étique et de déontologie parmi ces derniers. Pour ce qui se rapporte à la seconde question il estime que s'il y a eu des faits avérés et non pas ceux relevant de la « rumeur », ceux-ci doivent être portés à l'attention des auditeurs et téléspectateurs. Sabrina, universitaire à l'école de journalisme, demande si Hamid Grine compte « élargir la convention portant formation de journalistes et techniciens aux métiers de l'audiovisuel à l'enseignement supérieur, et de ce qu'il pense de la création d'une académie de l'audiovisuel ». Le ministre déclare souhaiter que cette convention soit élargie à d'autres ministères mais ne donne pas suite à sa seconde interrogation. Hakim, étudiant en langues et littérature àla faculté d'Alger évoque, pour sa part, les « dérives » de chaînes de « droit étranger » proposant des programmes destinés exclusivement au public algérien, s'inquiétant de la manière d'y mettre un terme à travers, par exemple, une Autorité de régulation. Hamid Grine signale que cette Autorité de régulation existe déjà et qu'il importe à son président, M. Chorfi, de « séparer le bon grain de l'ivraie » en décidant des chaînes devant être reconnues de droit algérien, par rapport aux autres. Par la suite, le ministre a mis l'accent, avant-hier à Alger, sur l'importance de l'éthique dans le domaine de la presse pour le développement du secteur, lors d'une rencontre intitulée: "Les enjeux de l'éthique dans les médias de service public". « Le problème de la presse c'est être ou ne pas être éthique. Le journaliste doit avoir des valeurs et des règles, car sans ces éléments il n'y a pas de journalisme », a souligné M. Grine lors de cette rencontre organisée par la Radio algérienne en collaboration avec BBC Media Action, à l'occasion de la Journée mondiale de la radio. Le ministre a rappelé, par la même occasion, que l'Algérie a enregistré d'importantes avancées et relevé beaucoup de défis dans le domaine de la presse, précisant que ces progrès ne peuvent se poursuivre sans une presse éthique et déontologique. Revenant sur le thème de la rencontre, il a estimé que le problème d'éthique ne se pose pas vraiment dans la presse publique, mais se situe dans certains organes de la presse privée, relevant, en parallèle, l'existence d'une presse privée saine et professionnelle. M.Grine a annoncé, par ailleurs, l'inauguration, le 22 février prochain, d'un centre de formation dans le métier de l'audiovisuel, en attendant l'ouverture de deux écoles internationales de l'audiovisuel avant la fin de l'année. Il a indiqué, également, que des élections auront lieu dans quelques mois concernant l'instance de l'autorité de régulation de la presse écrite, ajoutant que le Conseil de l'éthique et de la déontologie ne sera composé que de journalistes, au nombre de 14, élus sur la base de la carte professionnelle nationale de journaliste professionnel. Le ministre a rappelé que pour être éligible ces journalistes doivent avoir au moins 10 années d'expérience.