La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit a indiqué jeudi que les dix syndicats ayant pris part mercredi à la réunion d'examen des revendications qu'ils ont soumises, sont appelés à formuler leur réponse jeudi quant à l'acceptation ou non des propositions formulées par la tutelle. "Nous avons proposé aux syndicats avec qui nous nous sommes réunis mercredi de 15h à 21h30 un certain nombre de résolutions, mais il faudra attendre aujourd'hui (jeudi) à 12h pour voir s'ils acceptent ou non de signer la déclaration commune", a déclaré Mme Benghabrit sur les ondes de la chaîne III de la Radio algérienne. Ont assisté à cette rencontre qui s'est déroulée à huis clos, des représentants de la coordination syndicale qui regroupe le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), le syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE), l'Union nationale des travailleurs de l'Education et de la formation (UNTEF), le Conseil des lycées d'Alger (CLA), le Syndicat national autonome des travailleurs de l'Education et de la formation (SNATEF), le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement primaire (SNAPEP), le syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (SNAPAP) et de la fédération nationale des travailleurs de l'Education (FNTE) affiliée à l'Union nationale des travailleurs algériens (UGTA). Il s'agit également du syndicat des corps communs et des travailleurs professionnels (SCCTP) et du Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique élargi (CNAPEST). La ministre a précisé que son département avait proposé la révision du statut particulier en prenant en considération "tous les dysfonctionnements constatés et prouvés", mais en même temps, "il faudra signer une charte d'étique et de stabilité pour instaurer un consensus permettant de préserver l'école publique, établir un calendrier de mise en oeuvre des procés-verbaux et l'établissement des rencontres au niveau des directions de l'éducation avec les syndicats pour traiter les problèmes dans chaque wilaya". Selon Mme Benghabrit, "certains des partenaires sociaux sont convaincus, par rapport aux propositions, et je dirais qu'il y a, dans ce sens, une maturité par rapport à ce qui se passe dans le secteur alors que d'autres sont nettement plus méfiants et continuent à affirmer qu'ils allaient maintenir leur grève". Tout en rappelant qu'elle était "favorable" sur le principe de la révision du statut particulier, la ministre a indiqué avoir proposé la date du 2 mars prochain pour l'installation de la commission de la révision de ce statut pour définir un calendrier de travail.