La Conférence internationale sur l'Egypte dont les travaux débuteront vendredi à Charm El-Sheikh (Egypte) devrait drainer de 10 à 15 milliards de dollars d'investissements indirectes susceptibles de consolider l'économie de l'Egypte, a indiqué le ministre égyptien de l'Investissement, Achraf Salman. Dans des déclarations à la presse publiées jeudi, le ministre a précisé que "50 projets seront présentés par le Gouvernement concernant les infrastructures, l'habitat, l'énergie, la pétrochimie, les télécommunications et les TIC avec un coût d'investissement de quelque 35 milliards de dollars". M. Salman a indiqué que "ces projets sont prêts à être mis en oeuvre et des mémorandums d'entente peuvent être signés durant les trois ou quatre mois qui suivent la conférence". Les projets devraient drainer de 10 à 15 milliards de dollars d'investissements pour réaliser un taux de croissance du PIB de plus de 7 %, a estimé le ministre. La Conférence verra la participation de près de 90 pays en présence de Chefs d'Etat et de gouvernement arabes, d'hommes d'affaires et de représentants de plus de 25 organisations régionales et internationales, a déclaré à la presse le porte parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelati. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est arrivé jeudi à Sharm El-Cheikh à la tête d'une importante délégation gouvernementale. Il représentera le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux de la conférence internationale sur l'Egypte. M. Sellal, qui est accompagné du ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchoureb, a été accueilli à l'Aéroport international de Sharm El-Cheikh par le Premier ministre égyptien, Ibrahim Mahlab. Prennent part également à la conférence les souverains jordanien Abdallah II et bahreïni Hamad Ben Aissa, ainsi que l'Emir de l'Etat du Koweit Cheikh Sabah Al Ahmad Al Sabah et nombre de Premiers ministres arabes et étrangers. La conférence verra aussi la participation de représentants d'organisations régionales et internationales, à leur tête la Ligue arabe, l'Union européenne (UE), la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI).