Les travaux du deuxième round du dialogue engagé entre des dirigeants de partis et des militants politiques libyens ont débuté lundi à Alger sous l'égide de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (UNISMIL) dans le but de parvenir à une solution politiques à la crise dans ce pays. Dans une allocution à l'ouverture des travaux, le chef de l'UNISMIL, Bernadino Leon Gross, a affirmé que seule une solution politique pouvait permettre à la Libye de retrouver la paix et la stabilité. Il a, à cette occasion, invité tous les Libyens à prendre part au processus de paix impulsé avec l'appui des Nations Unies et de l'Algérie. De son côté, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a affirmé que "l'ennemi de la Libye est le terrorisme, le chaos et les conflits entre frères", appelant à la création d'un gouvernement libyen d'unité nationale et de réconciliation. Pour sa part, M. Ahmed Djebril, une des personnalités politiques libyennes présentes à cette réunion, a salué les efforts de l'Algérie pour l'identification d'une solution politique permettant de faire sortir son pays de la crise. Les travaux du second round du dialogue inter-libyen se déroulent, à huis clos, en présence des ambassadeurs des pays voisins et de la représentante permanente des Nations Unies en Algérie.