Le nouvel hôpital psychiatrique d'El-Hadeb, commune de Rouissat (Ouargla), fera fonction de structure sanitaire universitaire, a affirmé lundi le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. "Cet établissement public hospitalier spécialisé dans la psychiatrie fera partie des structures devant constituer le futur centre hospitalo-universitaire (CHU) d'Ouargla, actuellement en construction", a affirmé le ministre, lors de la cérémonie officielle de son inauguration. M. Boudiaf a annoncé également le renforcement du secteur de la santé dans la wilaya d'Ouargla, par l'ouverture, en septembre prochain au plus tard, d'une "importante structure de santé, à savoir un service de médecine nucléaire, dans le but d'améliorer et de développer les prestations de santé". L'établissement public hospitalier spécialisé en psychiatrie d'El-Hadeb, pour lequel a été consentie une enveloppe de 460 millions DA, couvre une superficie de 5.100 m2 et offre une capacité de 120 lits. Il compte plusieurs services, dont deux pavillons (hommes et dames), un service d'admission obligatoire pour les cas psychiatriques aigus, d'un plateau technique moderne pour les diagnostics approfondis, en plus d'espaces de détente. Le ministre de la santé a procédé, en outre, au deuxième jour de sa visite de travail dans cette wilaya, à l'inspection d'une polyclinique dans la commune de Hassi-Benabdallah, avant de mettre en service un centre d'intermédiation pour toxicomanes au quartier Ennasr, dans la périphérie d'Ouargla. Ce centre d'intermédiation, qui emploie dix travailleurs, entre psychologues, paramédicaux et laborantins, peut accueillir, par semaine, entre 4 et 6 personnes souffrant de toxicomanie et dont l'état de santé nécessité une thérapie, a-t-on expliqué. M. Boudiaf a aussi inauguré un service d'assistance médicale d'urgence (SAMU) au niveau de l'établissement public hospitalier Mohamed Boudiaf à Ouargla, réalisé pour un coût de 72 millions DA. Au niveau du même hôpital, le ministre a inspecté le chantier du projet de service de médecine nucléaire, le premier du genre dans le Sud du pays, et le troisième à l'échelle nationale. Ce projet, actuellement en phase d'équipement, est destiné à permettre une détection et des diagnostics précis des pathologies et, donc, des thérapies appropriées et efficaces. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, avait assisté, dimanche, à un séminaire national sur la santé dans le Sud, dont les travaux prennent fin ce lundi.