La question de la "redynamisation des cellules de communication et d'information de la cour de justice" a été soulevée, lundi à Jijel, par des participants à une journée d'études qui a regroupé les correspondants de presse et les responsables du secteur de la justice. Le renforcement de ces cellules de communication "pour une meilleure fluidité de l'information entre l'appareil judiciaire et la corporation des journalistes" a été le point d'orgue de cette rencontre organisée au siège du palais de justice de la ville. A l'ouverture de cette rencontre, en présence des autorités civiles et militaires ainsi que de plusieurs magistrats, le procureur général et la présidente de la Cour de Jijel ont souligné "l'importance d'une telle rencontre pour consolider la complémentarité entre la presse et l'appareil judiciaire". Ils ont également estimé que ce genre de rencontres constitue un "apport précieux" à la formation et à la mise à niveau des journalistes, s'agissant du traitement des informations relatives à ce secteur sensible. Dans une communication intitulée "relation presse-justice", le procureur général adjoint, Abdelmadjid Medjired, a notamment évoqué le concept de liberté d'expression et fait part des exemples de quelques pays occidentaux en matière de relation entre les médias et les instances judiciaires. La communication en temps de crise et le compte-rendu journalistique d'un procès en cours ont été les deux thèmes les plus largement abordés au cours de cette journée d'étude au cours de laquelle un magistrat a traité des délits de presse, de la diffamation, du respect du secret de l'instruction, de la présomption d'innocence, de la préservation de la dignité humaine, du droit du citoyen à l'information et de l'accès aux sources d'information.