Le ministre de la Communication, Hamid Grine a affirmé dimanche à Alger que toutes les conditions étaient réunies pour élire les instances devant régir le secteur, à savoir le Conseil d'éthique et l'Autorité de régulation de la presse écrite. Lors de sa visite au siège du quotidien El Chaab, M. Grine a fait savoir que 2.800 cartes professionnelles provisoires avaient été, jusque là, délivrées aux journalistes dont le nombre s'élève à 3.500, ce qui devrait permettre, a-t-il ajouté, "d'organiser les élections du Conseil d'éthique et de l'Autorité de régulation de la presse écrite". M. Grine qui n'a pas fixé de date pour l'organisation de ces élections, a souligné que cette question "ne saurait tarder". Par ailleurs, le ministre a évoqué la question relative à l'ouverture de la scène médiatique aux chaînes de télévision privées, rappelant l'existence de cinq bureaux agréés. "Certaines chaînes transmettent une image inappropriée de l'Algérie et cette expérience qui en est encore à ses débuts ne peut faire l'objet d'une évaluation définitive", a-t-il ajouté. La presse écrite n'a pas été épargnée par le premier responsable du secteur qui a déploré que cette dernière "donne une fausse image de l'Algérie qui recèle pourtant plus d'atouts que de points négatifs". "La presse nationale fait dans le sensationnel pour influencer l'opinion publique", a-t-il déploré. Par ailleurs, le ministre a évoqué le problème relatif à l'interférence des ondes radiophoniques et la présence de zones d'ombres qui influent sur la diffusion radiophonique et la réception des chaînes. Il a souligné à ce propos que "le dossier sera clôturé définitivement vers la fin de l'année 2017 à travers l'augmentation du volume de couverture, estimant que c'est une question de souveraineté nationale". Le ministre a saisi cette occasion pour rappeler que l'Algérie avait déposé dix plaintes auprès de tribunaux internationaux qui avaient prononcé des décisions à sa faveur.