Le réalisateur algérien Benamar Bakhti, décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Alger, a été inhumé jeudi après midi au cimetière d'El Alia à Alger en présence de nombreux artistes et compagnons de route du défunt. Le réalisateur de "L'épopée du cheikh Bouamama"(1983) et de "At'taxi El Mekhfi" (Le clandestin-1991) a été accompagné à sa dernière demeure par ses proches et une foule nombreuse composée, d'artistes et de gens qui l'ont connu, ainsi que du ministre de la Culture , Azzeddine Mihoubi, dans une ambiance empreinte d'émotion. Plusieurs réalisateurs, producteurs, acteurs, techniciens et amis du défunt, dont Said Hilmi, Ghouti Bendeddouche, Zahir Bouzerar, Noureddine Choukas, Moussa Haddad, Abdelkader Bendaâmache, Salim Benelkadi, Abdelhamid Rabia, Hamidou, Lamine Merbah, Bachir Derraïs, ou encore Ahmed Kadri, tous très peinés suite à cette "immense perte", ont assisté aux funérailles. Saluant la mémoire d' "un homme d'une grande générosité, qui aimait son métier", le ministre de la Culture a rappelé la dimension "historique et sociale" des films de Benamar Bakhti, "un des pionniers du cinéma algérien". Né en 1941 à Tlemcen, le défunt a été formé à l'Institut des hautes études cinématographiques de Paris (Idhec) avant de travailler en tant qu'assistant de télévision en France et aux côtés de cinéastes français comme Claude Lelouch et Jean-Paul Sassy. L'artiste s'est éteint des suites d'une longue maladie, à l'âge de 74 ans, après une carrière jalonnée de nombreuses productions télévisuelles.