Les prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik) ont entamé "une grève de faim préventive" de 48 heures à partir de ce mardi, en solidarité avec la citoyenne sahraouie Tekber Haddi en grève de faim après l'assassinat de son fils par des colons marocains à Layoun occupée, a rapporté l'agence de presse sahraouie (SPS). Les prisonniers politiques sahraouis ont exprimé, dans un communiqué, leur solidarité avec Tekber Haddi en grève de faim illimitée depuis le 15 mai 2015 devant le consulat du Maroc à Las Palmas, réclamant l'ouverture d'une enquête" juste et impartiale" sur l'assassinat de son fils, mohamed Lamine Haidalla par des colons marocains et la traduction des responsables devant la justice. Ils ont également appelé tout le peuple sahraoui à la solidarité avec Tekber, sous le slogan"nous sommes tous fils de Tekber Haddi", s'élevant contre la négligence des revendications de Mme Tekber Haddi par les autorités marocaines. Mohamed Lamine Haidala, fils de Mme Tekber Haddi, est le dernier cas des meurtres perpétrés par les autorités marocaines et leurs colons dans les territoires sahraouis occupés, d'autres crimes ont été commis comme ce fut le cas Hasanna Eluali, assassiné en septembre dans la prison de Dakhla, ou celui Said Dambar, exécuté de sang froid par la police marocaine alors qu'il rentrait chez lui.