Les autorités d'occupation marocaines continuent à imposer le silence sur la "répression sanglante" du camp de la liberté de Gdeim Izik à El Layoune, a souligné samedi au camp du 27 février (Tindouf), la militante sahraouie des droits de l'Homme des territoires occupés, Mme Zidane Doukali. Les autorités d'occupation marocaines continuent à imposer le silence sur la "répression sanglante" du camp de la liberté de Gdeim Izik à El Layoune, a souligné samedi au camp du 27 février (Tindouf), la militante sahraouie des droits de l'Homme des territoires occupés, Mme Zidane Doukali. Cette militante qui affirme être témoin de deux étapes de la lutte du peuple sahraoui a, rapporte l'APS, relevé que "rien n'a changé dans l'attitude répressive des autorités marocaines". «Le peuple sahraoui a gagné en maturité politique. Le camps de Gdeim Izik démantelé par l'occupant en est la consécration de cette maturité dans l'organisation politique ", a-t-elle encore souligné. «Le camp de Gdeim Izik est aussi une réponse du peuple sahraoui à l'occupant pour lui dire qu'après 30 ans, le même combat continue sous d'autres formes pour un seul objectif, celui de l'indépendance ", a-t-elle poursuivi. Le nombre de morts est important, a soutenu Mme Doukali qui a affirmé "qu'il y a même des témoins oculaires qui parlent de fosses communes". «Nous avons ramassé de petits enfants égarés. Il y a une femme qui a égaré deux jumeaux qu'elle n'a pas revus jusqu'à ce jour ", a-t-elle indiqué à propos de la répression du camp de Gdeim Izik . Pour elle et depuis Gdeim Izik " tout a changé à El Layoune", expliquant que "l'attitude des colons marocains a changé envers les habitants de la ville sahraouie d'El Ayoune ". Mme Doukali indique, à ce sujet, qu'elle avait été contrainte à changer d'école pour son fils âgé de 12 ans, à cause de l'attitude de son institutrice qui a eu un comportement ségrégationniste à son égard. Elle dit qu'elle a été obligée de le mettre dans une école privée, "pour lui épargner d'autres déboires avec cette indélicate instructrice ". Ma mère, Khenatha dont le nom a été donné à un établissement dans un camp de refugiés, est morte sous la torture en 1983, durant le mois sacré de Ramadhan. Elle a été inhumée dans un endroit qui s'appelle le cimetière Errahma qui a été clôturé et où ils ont imposé une garde pendant 40 jours pour empêcher toute tentative d'exhumation du corps. Soltana Khaya, autre figure emblématique du combat pacifique des Sahraouis des territoires occupés, avance le nombre de 150 détenus sahraouis dans les geôles marocaines, dont des militants ont entamé une grève de la faim de 48h. 35 militants sahraouis des droits de l'Homme des territoires occupés se sont déplacés à Tifarité (territoires sahraouis libérés), pour prendre part aux festivités marquant le 35e anniversaire de la proclamation de la RASD. Parmi eux figurent de jeunes militants ayant vécu la repression de Gdeiml Izik à El Ayoune occupée et qui viennent pour la première fois dans les camps de refugiés et d'autres plus âgés ayant vécu les différentes étapes du combat pacifique des Sahraouis des territoires occupés. I. A. Cette militante qui affirme être témoin de deux étapes de la lutte du peuple sahraoui a, rapporte l'APS, relevé que "rien n'a changé dans l'attitude répressive des autorités marocaines". «Le peuple sahraoui a gagné en maturité politique. Le camps de Gdeim Izik démantelé par l'occupant en est la consécration de cette maturité dans l'organisation politique ", a-t-elle encore souligné. «Le camp de Gdeim Izik est aussi une réponse du peuple sahraoui à l'occupant pour lui dire qu'après 30 ans, le même combat continue sous d'autres formes pour un seul objectif, celui de l'indépendance ", a-t-elle poursuivi. Le nombre de morts est important, a soutenu Mme Doukali qui a affirmé "qu'il y a même des témoins oculaires qui parlent de fosses communes". «Nous avons ramassé de petits enfants égarés. Il y a une femme qui a égaré deux jumeaux qu'elle n'a pas revus jusqu'à ce jour ", a-t-elle indiqué à propos de la répression du camp de Gdeim Izik . Pour elle et depuis Gdeim Izik " tout a changé à El Layoune", expliquant que "l'attitude des colons marocains a changé envers les habitants de la ville sahraouie d'El Ayoune ". Mme Doukali indique, à ce sujet, qu'elle avait été contrainte à changer d'école pour son fils âgé de 12 ans, à cause de l'attitude de son institutrice qui a eu un comportement ségrégationniste à son égard. Elle dit qu'elle a été obligée de le mettre dans une école privée, "pour lui épargner d'autres déboires avec cette indélicate instructrice ". Ma mère, Khenatha dont le nom a été donné à un établissement dans un camp de refugiés, est morte sous la torture en 1983, durant le mois sacré de Ramadhan. Elle a été inhumée dans un endroit qui s'appelle le cimetière Errahma qui a été clôturé et où ils ont imposé une garde pendant 40 jours pour empêcher toute tentative d'exhumation du corps. Soltana Khaya, autre figure emblématique du combat pacifique des Sahraouis des territoires occupés, avance le nombre de 150 détenus sahraouis dans les geôles marocaines, dont des militants ont entamé une grève de la faim de 48h. 35 militants sahraouis des droits de l'Homme des territoires occupés se sont déplacés à Tifarité (territoires sahraouis libérés), pour prendre part aux festivités marquant le 35e anniversaire de la proclamation de la RASD. Parmi eux figurent de jeunes militants ayant vécu la repression de Gdeiml Izik à El Ayoune occupée et qui viennent pour la première fois dans les camps de refugiés et d'autres plus âgés ayant vécu les différentes étapes du combat pacifique des Sahraouis des territoires occupés. I. A.