Des "mesures d'urgence" seront prises dès lundi pour trouver des solutions aux obstacles entravant le développement de la commune de Zighoud-Youcef (30 km au nord de Constantine), a affirmé, jeudi, le wali, Hocine Ouadah. Ce responsable a précisé dans une déclaration à l'APS, à l'issue d'une visite de travail dans cette région à vocation agricole, qu'une "réunion d'urgence" regroupant les différents responsables chargés du développement local sera organisée pour trouver des solutions aux difficultés liées, en particulier, au déficit de foncier qui affecte cette commune. "Des améliorations palpables ont été, certes, enregistrées à Zighoud-Youcef en matière de développement local, mais beaucoup reste encore à faire", a considéré le chef de l'exécutif local, mettant l'accent sur la nécessité de "donner un nouveau souffle" aux projets en souffrance. Un programme de près de 1.000 logements publics locatifs (LPL) n'a pu être lancé dans cette commune faute d'assiettes foncières, a-t-on noté au cours de cette tournée du wali. Soulignant les "avancées considérables" réalisées par cette région en matière de logement rural, M. Ouadah a appelé les responsables concernés à redoubler d'efforts en vue de mener à bien tous les autres programmes de développement inscrits à l'indicatif de cette commune. Au cours de sa tournée dans les communes de Zighoud-Youcef et de Beni-H'midène, le wali a posé la première pierre d'un institut national spécialisé en tourisme et en hôtellerie, inauguré les bureaux de l'Etat civil de la commune de Zighoud Youcef et inspecté, à Beni-H'midène, le projet de mise à niveau du chemin de wilaya (CW) n° 10, sur 7 km, prévu pour être réceptionné en septembre prochain. Le chef de l'exécutif local a également assisté, au cours de sa visite, à une cérémonie de raccordement de près de 500 familles résidant dans des hameaux relevant de la commune de Beni H'midene, au réseau du gaz naturel. Le wali de Constantine avait entamé sa tournée à l'unité de voisinage (UV) n°16, à Ali Mendjeli, où seront relogés, à partir de ce jeudi, près de 3.000 familles qui vivaient dans des conditions précaires.