Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a déclaré samedi à Alger, à l'ouverture des travaux de la réunion Gouvernement-walis, que "l'ensemble des conditions de réussite doivent être réunies", pour la rentrée sociale et celles des secteurs de formation. M. Sellal a, ainsi, exhorté les autorités locales, en relation avec les secteurs en charge de services publics, à s'assurer de "la mobilisation des moyens humains et matériels adéquats en matière de continuité des services de l'eau, de l'énergie, des postes, de la santé ainsi que du déroulement des inscriptions scolaires et universitaires sans oublier l'approvisionnement régulier du marché national et la réactivité optimale des services de sécurité et de protection civile". "Les walis et les élus locaux doivent s'impliquer pleinement dans les opérations de distribution et de cession des logements sociaux et d'éradication de l'habitat précaire", a-t-il déclaré, à l'ouverture de cette réunion qui a regroupé des membres du gouvernement et les 48 walis et 17 walis délégués. Le Premier ministre a également insisté sur "l'importance" d'instaurer un système de gestion urbaine "qui consacre le principe de l'unité de la ville afin de garantir une gestion cohérente et un développement harmonieux, tout en faisant bénéficier les citoyens d'administrations de proximité et des services de base dont ils ont besoin". "Nous devons débarrasser nos villes et nos localités des fléaux qui les dégradent comme l'insécurité, l'insalubrité et l'occupation anarchique des espaces", a-t-il observé. "Toutes ces décisions pour relancer notre économie et absorber le choc pétrolier "toucheront des habitudes, des vieux réflexes et des intérêts", a toutefois averti M. Sellal. "Elles recevront donc, des résistances plus au moins fortes", a-t-il prévenu, ajoutant cependant que, "notre principal allié dans ce combat futur sera la population, si nous lui disons la vérité, lui expliquons notre démarche et si nous arrivons à gagner sa confiance". Il a dans ce contexte affirmé que les Algériens doivent savoir que "ce sont les mêmes personnes qui dix ans auparavant hurlaient qu'il ne fallait pas rembourser la dette par anticipation, qui crient aujourd'hui à la catastrophe et sèment un discours de défaite et de capitulation". "Je suis de ceux qui croient en leur pays, en ses capacités énormes et en le génie de ses enfants", a assuré M. Sellal, qui considère que "malgré le contexte économique défavorable, nous pouvons bâtir une économie émergeante et diversifiée". "Le scepticisme est le mal incurable des nations dont nous devons impérativement prémunir l'Algérie", a conclu M. Sellal.