Les parties libyennes au dialogue pour un règlement politique en Libye s'approchaient dimanche d'un accord, qui sera entériné par les deux parlements et gouvernements qui se disputent le pouvoir, a annoncé le représentant spécial et chef de mission d'appui de l'Onu en Libye (Unsmil), Bernardino Leon. "... Nous avons trouvé ce que nous considérons être un consensus sur les principaux éléments" d'un accord politique pour mettre fin au conflit en Libye, a notamment déclaré, M. Leon, cité par des médias. La Libye est, depuis l'assassinat en 2011 de Mouammar Khadafi, livrée aux milices et compte deux parlements et deux gouvernements qui se disputent le pouvoir, l'un basé à Tripoli et l'autre à Tobrouk (est), ce dernier étant le seul reconnu par la communauté internationale. Le dialogue interlibyen, a estimé l'émissaire de l'Onu, a atteint une étape cruciale, surtout que les négociateurs libyens se sont entendus sur "huit des neuf points de divergence." M. Leon a, dans ce contexte, exprimé son souhait de voir totalement adhérer toutes les parties libyennes aux document proposé aux débats. L'Algérie a constamment appelé à agir vite pour le règlement politique de la crise en Libye, loin de toute intervention étrangère, en vue d'un agenda unique, celui de la stabilité, de l'unité et de l'intégrité territoriale de ce pays frère et voisin, de sa souveraineté et de la cohésion de son peuple. Alger avait, par ailleurs, abrité des rounds de dialogue et de négociations ayant regroupé les partis politiques et personnalités influentes sur la scène politique libyenne, ce qui avait permis la signature d'une plate-forme d'entente sur les voies et moyens de régler le conflit en Libye. Les participants aux pourparlers d'Alger avaient exprimé "leur pleine adhésion au dialogue et leur détermination à en faire un succès dans les plus brefs délais dans le but de parvenir à un accord sur la formation d'un gouvernement consensuel alliant toutes les compétences et à la mise en place de mesures sécuritaires qui garantiraient un cessez-le-feu durable et un retrait des groupes armées de toutes les villes libyennes". "Il faudra encore beaucoup de travail mais nous pensons que nous pouvons arriver à un accord (politique) paraphé avant la date butoir du 20 septembre", avant l'Assemblée générale de l'ONU, a, en outre, espéré l'émissaire de l'ONU.