Le représentant spécial et chef de la mission d'appui des Nations unies en Libye (Unsmil), Bernardino Leon, a insisté hier sur le règlement de la crise en Libye par la voie du dialogue interlibyen inclusif, estimant incontournable la date du 20 septembre pour signer un accord politique. Exprimant son souhait de clore prochainement le processus de dialogue ouvert, depuis plusieurs mois entre les parties libyennes sous l'égide de l'ONU, M.Leon a déclaré que «nous avons l'espoir que les parties sont conscientes que le délai du 20 septembre est incontournable et qu'elles feront passer les intérêts de la Libye et du peuple libyen avant leurs intérêts». Les efforts déployés visent à aboutir à la signature d'un accord politique sur la mise en place d'un gouvernement d'union nationale afin que ce document soit signé le 20 septembre à Genève, alors que débutera l'Assemblée générale annuelle des Nations unies à New York. Une fois arrivés à un consensus sur les annexes de l'accord, les discussions seront ouvertes sur les noms des futurs membres du gouvernement d'union nationale, a fait savoir le chef de l'Unsmil. La Libye est livrée aux milices et compte deux Parlements et deux gouvernements qui se disputent le pouvoir, l'un basé à Tripoli et l'autre à Tobrouk (est), ce dernier étant le seul reconnu par la communauté internationale. L'Algérie a constamment appelé à agir vite pour le règlement politique de la crise en Libye, loin de toute intervention étrangère, en vue d'un agenda unique, celui de la stabilité, de l'unité et de l'intégrité territoriale de ce pays voisin, de sa souveraineté et de la cohésion de son peuple.