La ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Mounia Meslem, s'est rendue, jeudi, aux domiciles des familles des deux enfants récemment retrouvés morts à El Eulma et Mila où elle a présenté les condoléances du Gouvernement et appelé à la conjugaison des efforts de tous pour protéger l'innocence. A Tella, au domicile de la maman du petit Abderrahmane Grine dont le corps a été découvert dans une forêt du lieu-dit Djermane, non loin d'El Eulma (Sétif), la ministre, après avoir exprimé sa"‘profonde sympathie" à la famille et compati à sa douleur, a rappelé "la responsabilité qui incombe à la mosquée, à la société civile et à tous les citoyens pour mettre fin à ses morts violentes qui fauchent des enfants innocents". "Comment a-t-on pu en arriver là ?", s'est-elle interrogée avant de rappeler les efforts ininterrompus des services de sécurité pour traquer et présenter à la justice les criminels de tous bords. Mme Meslem s'est également rendue au domicile des Berdjem, à Chelghoum-Laïd (Mila) où elle a également présenté, au nom du Gouvernement, les condoléances à la famille du petit Anès (5 ans) dont le corps sans vie a été découvert, il y a quelques jours, à la cité El Kouf de Mila, puis inhumé mardi à Chelghoum-Laïd. Elle a appelé les parents du défunt garçonnet à faire confiance aux services de sécurité et à la justice algériens qui déploient des efforts considérables pour faire toute la lumière sur les circonstances de la mort d'Anès Berdjem. A Tella comme à Chelghoum-Laïd, la ministre a insisté auprès des responsables locaux du secteur de l'action sociale à veiller à apporter aux deux familles une assistance psychologique.