Le directeur général des archives nationales, Abdelmadjid Chikhi a indiqué que l'Algérie a récupéré une partie de ses archives sur la guerre de libération detenues par la radio égyptienne "Sawt Al Arab". L'Algérie a récupéré une partie de ses archives sur la guerre de libération de la radio égyptienne "Sawt Al Arab", a déclaré M. Chikhi à l'APS à la veille de la commémoration du 61e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre. Le processus de récupération des archives restantes est en cours, a encore fait savoir le responsable. La radio "Sawt Al Arab" a demandé au Centre national des archives d'"envoyer des archivistes pour sélectionner les archives nationales restantes à récupérer", a-t-il précisé. Le centre a remis les documents récupérés auprés de cette radio au ministère des Moudjahidine et à l'entreprise de la télévision et de la radio nationale. Il s'agit d'enregistrements portant sur les différentes étapes de la guerre de libération. Des conventions ont été signées pour récupérer des archives nationales détenues par des pays arabes. Certains pays ont demandé des aides pour parachever l'opération de récupération des archives nationales dont ils disposent, a-t-il fait savoir. Le centre mène des démarches avec plusieurs pays pour récupérer ces archives, dont la Turquie et l'Egypte, a-t-il indiqué. L'Egypte détient des archives algériennes qui remontent à l'ère fatimide et aux différentes étapes de la guerre de libération, selon le responsable qui indique que plusieurs journaux arabes, dont des titres soudanais, yéménites et égyptiens détiennent d'importantes quantités d'archives nationales. Le journal égyptien Al Ahram détient plusieurs exemplaires d'articles sur l'Algérie remontant à 1870, soit depuis sa création. A propos de l'utilisation des archives par les chercheurs algériens, M. Chikhi a indiqué que "peu de chercheurs algériens recourent à ces archives", précisant que ce centre "est disposé à mettre la documentation à leur disposition". S'agissant de la récupération des archives nationales de France, il a indiqué qu'un accord engageant les deux parties porte sur la confidentialité des étapes de restitution.