Le ministre des Ressources en eau, Abdelouahab Nouri a estimé lundi à Alger qu'il était prématuré de parler de sécheresse dans le pays car l'évaluation du niveau de remplissage des barrages se fait généralement à partir du mois de janvier. "On ne peut pas parler de sécheresse maintenant. C'est vrai qu'il y a un manque de précipitations durant les mois de novembre et de décembre, mais il y en a eu durant les mois de septembre et octobre", a déclaré M. Nouri en marge de la signature de deux conventions entre l'Algérie et la Belgique sur la protection de l'environnement. "Il est donc prématuré de parler de sécheresse et d'un plan d'urgence pour sauver la saison agricole", a-t-il ajouté. Le ministre a indiqué que le taux de remplissage des barrages est satisfaisant, "un taux appelé à augmenter durant les prochains mois", a encore indiqué M. Nouri. Le taux de remplissage des barrages est à plus de 66%, soit le même niveau enregistré l'année dernière à la même période, avait indiqué samedi dernier le directeur général de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Arezki Barraki. "Ce taux nous a permis de passer une année confortable en matière d'approvisionnement en eau potable", a-t-il précisé ajoutant que "les apports interviennent généralement entre janvier et mars". "Ce n'est qu'après cette période, marquant la fin de l'hiver, que nous pourrions évaluer la situation", a-t-il encore ajouté.