Le taux de remplissage des barrages est à plus de 66%, soit le même niveau enregistré l'année dernière à la même période, ce qui est suffisant pour sécuriser les besoins du pays en cette période de faible pluviométrie, a indiqué hier le directeur général de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), Arezki Barraki. Les 72 barrages en exploitation ont affiché hier un taux de remplissage de 66,93% avec un volume de stockage de 4,7 milliards m3, selon les chiffres communiqués lors d'une réunion des cadres de l'ANBT. «C'est le même taux enregistré l'année précédente à cette période, ce qui nous a permis de passer une année confortable», a commenté Barraki en répondant à la presse qui l'interrogeait sur l'impact du manque de pluviométrie sur le taux de remplissage des barrages. «En général, les apports interviennent entre janvier et mars. Ce n'est qu'après cette période, marquant la fin de l'hiver, que nous pourrions évaluer la situation», a-t-il ajouté. De son côté, le secrétaire général du ministère des Ressources en eau et de l'Environnement, El Hadj Belkateb, a rassuré les agriculteurs que les volumes alloués à ce secteur n'ont pas été réduits, précisant néanmoins que son secteur n'était pas responsable du manque d'eau dans les zones qui ne sont pas équipées en conduites ou en systèmes d'irrigation. «J'appelle à la vigilance de chacun pour que nous intégrions ce paramètre (réchauffement)», a-t-il insisté. En 2016, le secteur compte livrer cinq barrages, six transferts et trois barrages en 2017 et un autre en 2018. L'Algérie devrait compter 143 barrages d'ici 2030, avec une capacité de stockage de 12 milliards m3.