Les organisateurs du Festival international du cinéma d'Alger (FICA) ont proposé mardi de revoir les dates de la tenue de ce rendez-vous annuel en raison de sa proximité avec d'autres évènements cinématographiques, a indiqué mardi à Alger la commissaire du festival. Lors d'une conférence de presse, Mme Zehira Yahi a fait savoir qu' une proposition d'organiser "début novembre" -une date mieux adaptée au planning cinématographique international, a-t-elle soutenu- les prochaines éditions du FICA sera soumise au ministère de la Culture. La proposition, a justifié Zehira Yahi, est motivée par la proximité du FICA avec les Journées du film arabe primé de Constantine (manifestation instituée en 2015, fixée à décembre) et les Journées cinématographiques de Carthage (JCC, Tunisie) dont l'édition 2016 est prévu en octobre. Si cette proposition était retenue, ce rendez du cinéma engagé bénéficierait d'une large participation internationale des professionnels et du public, a plaidé la commissaire. La proposition du commissariat du FICA, intervient dans un contexte marqué par la volonté du ministère de la Culture d'aller vers une "rationalisation" des budgets alloués aux festivals ainsi que la réorganisation du calendrier de leur tenue. Selon la commissaire, le 6e FICA a drainé quelque 7.000 spectateurs, avec une affluence record pendant les projections nocturnes, en particulier à la Salle El Mouggar, alors que la Cinémathèque d'Alger s'était également réanimée à la faveur de ce festival, a-t-elle fait remarquer. Pour sa part, Ahmed Bedjaoui, membre organisateur du FICA, a mis l'accent sur la place du documentaire qui s'est taillé une grosse part au 6e FICA, ce qui pour lui témoigne de la bonne santé du cinéma. Par ailleurs, le commissariat du FICA propose la création, après concertation avec les journalistes, d'un Prix de la presse pour récompenser les meilleurs oeuvres projetées à ce festival. Le 6e FICA avait mis en compétition 19 films entre documentaires et longs métrages de fiction.