La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé mardi à Alger que "l'intégration des enseignants contractuels ne se fera pas directement, le concours de recrutement des enseignants étant ouvert à tous". En marge de la réunion d'évaluation des conseils des instances d'inspection, la ministre a précisé qu'il "n'y aura pas d'intégration ni de priorité pour les enseignants contractuels dans le secteur de l'Education, car le concours est ouvert à tous", soulignant que "l'expérience acquise leur permettra de répondre aux questions de l'épreuve écrite qui requiert des connaissances dans le domaine de spécialisation". Par ailleurs, la ministre a fait savoir que "la date du concours qui aura lieu vers la fin mars n'a pas encore été fixée", ajoutant que cela devrait se faire dans l'espace d'une semaine. Concernant l'enquête sur la drogue en milieu scolaire cité par certains médias, Mme Benghebrit a démenti le fait que son département "ait donné son accord pour cette enquête, allant jusqu'à remettre en cause l'existence même de cette enquête". La ministre a précisé que "l'enquête sur terrain requiert le suivi d'une méthodologie scientifique et l'accord du secteur de l'éducation". Elle a néanmoins saisi cette opportunité pour "mettre en garde contre le danger de la drogue en milieu scolaire même s'il s'agit d'un seul élève". S'agissant de la délivrance de la carte d'identité biométrique pour les candidats au Baccalauréat, la ministre a relevé l'existence de lacunes dans certaines wilayas, ajoutant qu'un calendrier serait fixé en coordination avec les directions de l'éducation et l'administration au niveau local pour résoudre ce problème. Pour ce qui est de l'enseignement de la langue amazighe, la première responsable du secteur a indiqué que l'enseignement de tamazight "n'est pas en contradiction avec la Constitution", rappelant qu'elle est déjà enseignée au niveau de 28 wilayas. Elle a souligné dans ce sens qu'aucune mesure n'avait été prise concernant la transcription en lettres tifinaghes, arabes ou latines pour l'enseignement de cette langue, ajoutant que cette question serait tranchée après la création de l'Académie de la langue amazighe.