Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a affirmé samedi à Alger que l'Observatoire national du Service public (ONSP) instituerait une nouvelle relation entre le citoyen et l'Administration. Dans son allocution lors de l'installation officielle de l'ONSP, M. Bedoui a souligné que l'organe "s'inscrit dans le cadre du processus de réforme des structures de l'Etat amorcé depuis 1999, conformément aux décisions et dispositions prises par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika", affirmant que l'observatoire "instituera une nouvelle relation entre le citoyen et l'administration". Le ministre a affirmé que le déficit accusé dans la réforme du service public "relève d'un manque de coordination entre les secteurs", ajoutant que l'observatoire "n'est pas un organe bureaucratique et tend à la simplification et à l'allègement des formalités administratives". Il a également souligné l'importance de la coordination entre l'observatoire et tous les secteurs concernés. "L'ONSP veillera à recenser les lacunes et à trouver les meilleurs moyens de les combler", en sus de "prendre en considération les derniers développements sur la scène internationale, en termes de modernisation du service public de manière à nous adapter aux derniers développements au service du pays du citoyen", a soutenu M. Bedoui. "L'observatoire se veut un organe de veille en matière de recherches dont la mission consiste à mettre fin à la bureaucratie qui altère les principes et la crédibilité du service public au niveau des différentes structures publiques", a-t-il ajouté. Le ministre a annoncé, dans ce sens, la conception d'un portail électronique consacré aux services prodigués par les structures publiques, dans l'objectif de "mettre l'observatoire sur la bonne voie". La numérisation des modes de gestion et du système de prise en charge des besoins nationaux en termes de services publics et de besoins des institutions et organes publics "exigent l'instauration de la e-administration, à même de surmonter les dysfonctionnements enregistrés". L'année 2016 verra le retrait du permis de conduire et de la carte grise biométriques dans le cadre de la poursuite de la modernisation de l'administration, à travers l'utilisation des TICS.