L'Algérie et la France ont noté avec "satisfaction" l'évolution "positive" du processus de paix au Mali et souligné la nécessité de la mise en œuvre "diligente et intégrale" de l'Accord, issu du processus d'Alger, avec l'appui politique, technique et financier de la communauté internationale. "Passant en revue la situation au Mali, les deux parties ont noté avec satisfaction l'évolution positive du processus de paix suite à la signature de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, et ont souligné la nécessité de la mise en œuvre diligente et intégrale de l'Accord, avec l'appui politique, technique et financier de la communauté internationale, en vue de permettre un règlement durable de la crise ayant affecté le Mali", selon le communiqué conjoint, sanctionnant les travaux de la 3ème session du Comité intergouvernemental de haut niveau algéro-français (CIHN). Les deux parties ont exprimé leur "préoccupation" à l'égard des "retards" pris dans l'application de l'Accord et ont appelé les parties à "s'engager pleinement et de bonne foi et à assumer leurs responsabilités respectives dans un esprit de coopération et en toute sincérité, en vue de la concrétisation des engagements auxquels elles ont souscrit". L'Algérie et la France se sont félicitées de la poursuite de l'implication internationale en appui au Mali et ont affirmé, par ailleurs, leur soutien au représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, dans l'accomplissement de sa mission. L'Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, a été signé dans une première étape en mai 2015 et dans une seconde phase en juin 2015, au terme des pourparlers inter-maliens sous l'égide d'une médiation internationale dont l'Algérie était le chef de file.