La Fédération internationale de tennis de table (ITTF) a estimé que l'Afrique faisait des efforts "notables" pour développer la discipline, notamment en encourageant la gent féminine à pratiquer ce sport. "Il faut admettre que des efforts notables sont déployés dans le continent africain pour développer la discipline et surtout encourager plus de femmes et de filles à venir pratiquer le tennis de table", s'est félicité le président de l'ITTF, l'Allemand Thomas Weikert, lors du forum tenu en marge des Championnats d'Afrique de tennis de table, toutes catégories, qui ont pris fin mardi en soirée à Alger. A l'instar de plusieurs Fédérations internationales, l'ITTF prône dans son plan d'action quadriennal, l'intégration davantage de femmes pour la promotion du tennis de table à travers le monde. "Nous avons toujours soutenu et souhaité l'incorporation effective de la gent féminine et nous continuerons à le faire dans l'espoir d'obtenir plus de femmes dans le monde du tennis de table", a, en outre, souligné M. Weikert, tout en assurant que "rien ne (pouvait) fléchir ses efforts pour atteindre cet objectif". De son côté, le président de la Confédération africaine de tennis de table (CATT), l'Egyptien Khalid El-Salhy reconnaît l'apport et le soutien que son instance reçoit de l'ITTF : "Je dois admettre que la Fédération internationale de tennis de table a fait beaucoup pour l'Afrique en termes de soutien pour le développement de la discipline, mais aussi dans l'incorporation des femmes dans ce sport". En effet, chaque année grâce à l'appui de l'ITTF, une dizaine de cours et de stages sont dispensés au profit des femmes et sont mis en rotation à travers le continent africain. En plus, chaque association reçoit un soutien logistique pour mettre à exécution ces cours et stages. Parmi les femmes désignées, à plusieurs reprises, pour animer des cours, figure l'Algérienne Karima Tellaa, présente aussi au forum, et qui n'a pas caché sa fierté d'être retenue parmi les instructrices de la CATT). "Les cours de tennis de table que je dispensais depuis 2006, dans le cadre du programme de formation et de développement de la discipline, m'ont permis de sillonner l'Afrique", raconte Karima Tellaa. Néanmoins, la satisfaction n'est pas totale pour l'experte de la CATT qui a fait part de ses préoccupations. "Ma joie est à chaque fois de courte durée, puisque j'ai constaté, avec les années, que les choses n'évoluent pas avec les femmes bénéficiaires des cours de formation. Ma préoccupation vient du fait que l'implication de la plupart d'entre elles n'est pas totale jusqu'ici. Certaines ne sont d'ailleurs pas actives après avoir pris part aux cours", a regretté l'encadreuse de l'instance africaine.