Le jury, composé de sept membres, de la 2e édition du Grand Prix Assia-Djebar du roman a été installé, indique mercredi un communiqué de l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) qui cofinance cette distinction littéraire. Les universitaires Najet Khedda (Présidente), Mohamed Ismaïl Abdoun, Amina Azza Bekkat, le romancier Kamel Kerour, le poète Hamri Bahri, le journaliste Ahmed Halli ainsi que l'écrivain et membre du Hca (Haut commissariat à l'amazighité) Ramdane Abdenbi, ont été installés le 16 octobre dernier au siège de l'Anep à Alger, précise la même source. Cofinancé par l'Anep et l'Enag (Entreprise nationale des arts graphique), et récompensant la meilleure oeuvre littéraire (en Arabe, en Tamazight et en Français), le Prix est doté d'une valeur d'un million de dinars pour chacune des trois langues. Les lauréats de cette distinction-du nom de l'écrivain, historienne et cinéaste algérienne disparue en 2015- seront connus à la "mi-décembre", selon le communiqué qui ne donne pas plus de précisions sur la date de remise du Prix. S'exprimant mercredi sur les ondes de la radio culturelle de la Radio nationale, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a expliqué que ce report avait pour objectif de laisser au jury "le temps de lire et de sélectionner les meilleures £uvres littéraires, (de) publier une Short List" pour que "les lauréats ne soient pas choisis dans la précipitation". Décerné pour la première au 20e Salon international du livre d'Alger (Sila, novembre 2015), le Grand Prix Assia-Djebar du roman a été reporté dans l'objectif d'en faire "un Prix national décerné en fin d'année, en dehors des +calculs+ du Salon", avait indiqué lundi le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Le Grand Prix Assia-Djebar du roman avait été remporté en 2015 par les écrivains Abdelwahab Aïssaoui ("Sierra de muerte", en langue arabe), Rachid Boukherroub ("Tissili N'ou Ghanim", en Tamazight) et Amine Ait Hadi ("L'aube au-delà", en Français).