Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a rendu hommage au chanteur algérien Lounes Kheloui, décédé jeudi à l'âge de 66 ans dans un hôpital à Tizi Ouzou, affirmant qu'il avait enrichi la musique populaire kabyle. Dans un message de condoléances, Azzedine Mihoubi a également rappelé que l'artiste s'était inspiré dans ses oeuvres de "géants" de la chanson algérienne d'expression amazigh, notamment de Cheikh El Hasnaoui (1910-2002) qui était "son plus grand repère" dans la chanson. M. Mihoubi a, par ailleurs, salué la mémoire d'un homme qui, a-t-il écrit, "s'est distingué par sa modestie et sa générosité" en acceptant notamment de se produire lors de concerts caritatifs. Né en 1950 à Tizi Ouzou, Kheloui Lounes est considéré comme un des chantres de la musique chaâbi d'expression kabyle. Influencé par ses prédécesseurs Slimane Azem (1918-1983) et Cheikh El Hasnaoui, il entame sa carrière musicale en 1961 avant de connaître le succès dans les années 1970 avec notamment l'album "Ayafroukh" (Toi l'oiseau). Il lègue à la postérité des chansons inspirées par des thèmes comme l'amour et l'exil.
