Le directeur du Centre national de prévention et de la sécurité routière, Ahmed Nait El Hocine, a indiqué dimanche à Alger qu'il y avait une "nette" régression des indicateurs de l'insécurité routière en Algérie, durant les neuf derniers mois de 2016. "Il y a une nette régression des indicateurs de l'insécurité routière en Algérie, durant l'année écoulée et les neuf derniers mois de 2016", a-t-il déclaré à la presse, en marge d'un séminaire sur "les technologies de l'information et de la communication au service de la sécurité routière". M. Nait El Hocine a soutenu que le recul de ces indicateurs était concomitant avec une "hausse effrénée" du parc automobile, qui dans d'autres pays comparables au notre, conduit à "une explosion de sinistralité". "Il faut dire que les chiffres sont, certes, alarmants mais il n y a pas d'explosion de la sinistralité, le phénomène est relativement maîtrisé et on doit chercher les mesures pratiques à mettre en œuvre pour un objectif d'excellence", a-t-il souligné. S'agissant de l'aspect organisationnel, M. Nait El Hocine a expliqué qu'il y avait une "révolution" dans l'architecture institutionnelle, avec la création d'un Conseil de concertation à un niveau gouvernemental qui se charge des orientations stratégiques du gouvernement dans ce domaine, et la délégation d'un organe opérationnel chargé de la mise en œuvre des décisions ainsi que des organes au niveau des wilayas. Concernant les avancées technologiques, il a relevé qu'il a été procédé "au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, à tous les préparatifs pour la mise en place du fichier national du permis de conduire, celui de l'immatriculation ainsi que celui des infractions". "Cela va nous permettre de migrer vers le système de sanctions du permis à points et d'abandonner l'ancien système, basé sur le retrait immédiat du permis de conduire", a-t-il explicité. Pour M. Nait El Hocine, ce système va permettre d'envisager la mise en place d'un système automatisé de sanctions avec des dispositifs totalement autonomes qui peuvent garantir la surveillance des axes routiers accidentogène en 24H. Interrogé par ailleurs sur la carte d'immatriculation électronique, il a indiqué qu'il y aura un modificatif par rapport aux indicateurs de wilayas et de l'année, avec une nouvelle codification.