La modernisation du matériel et les avancées technologiques permettent de réduire de "manière substantielle" les accidents de la circulation routière, ont souligné dimanche à Alger des spécialistes en la matière. A ce titre, le sous-directeur de la prévention et de la sécurité routière à la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le commissaire principal, Rachid Ghezli, a indiqué que la DGSN avait déjà procédé à la modernisation de ses services, avec l'acquisition d'équipements modernes pour lutter contre les accidents de la circulation routière. M. Ghezli qui intervenait en marge de la tenue d'un séminaire sur "les technologies de l'information et de la communication au service de la sécurité routière", a indiqué que la DGSN disposait d'une base de données "très avancées" en matière de lutte contre les accidents de la circulation routière, raison pour laquelle "nous avons pu faire baisser les accidents", a-t-il assuré. "Nous avons fait des études et des analyses dans ce sens et c'est grâce à ces bases de données que nous avons pu réaliser des résultats probants sur le terrain", a-t-il dit. Pour sa part, le commandant Chaouki Ouakhzani de la Gendarmerie nationale a évoqué l'efficacité de l'application de l'information routière "Tariki", lancée en juillet 2016, qui permet de sensibiliser un grand nombre de citoyens et d'automobilistes sur les accidents de la circulation routière. Pour lui, les dernières statistiques faisaient ressortir une baisse de 30% des accidents de la circulation routière, résultat de l'ensemble des efforts fournis notamment par les différents corps de sécurité, des citoyens et des différentes institutions. "Il est possible de consulter le site Tariki pour éviter les bouchons et les embouteillages", a-t-il relevé. Par ailleurs, le sous-directeur des affaires juridiques à la direction générale espagnole du trafic, Javier Villalba, qui faisait une présentation du "permis de conduire à points et du système de sanctions automatisé" de son pays, a indiqué que ce système avait permis de réduire, durant les trois dernières années, de 15 à 20% les accidents de la circulation routière.