Le président sortant du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf a indiqué mardi à Alger que sa décision de postuler, ou non, pour un nouveau mandat à la tête du COA, sera étroitement liée à son aptitude physique à assumer cette responsabilité. "Tout dépendra de l'évolution de mon état de santé. Je discuterai prochainement avec mon médecin et c'est en fonction de ce qu'il me dira que je déciderai" a expliqué Berraf en conférence de presse, au Musée olympique algérien, en marge d'une cérémonie destinée à honorer la glorieuse équipe de football du FLN. Les journalistes présents avaient acculé Berraf, avec l'espoir de lui soustraire une réponse claire concernant son intention, ou non, de briguer un nouveau mandat à la tête du COA, mais l'ancien basketteur a maintenu le suspense, en répétant à chaque fois qu'il prendra sa décision au moment opportun."L'Assemblée ordinaire est prévue le 29 avril, et l'élective 15 jours plus tard, vers le 14 mai, ce qui me laisse plus d'un mois pour y réfléchir. Donc, pourquoi précipiter les choses ?" s'est encore demandé le président sortant du COA. Interrogé si un éventuel retrait de sa part serait dicté par le ministère de la Jeunesse et des Sports, comme cela a été le cas pour certains présidents de Fédérations, ayant été empêché de briguer de nouveaux mandats à la tête de leurs instances respectives, Berraf a nié tout en bloc, affirmant que "le COA est une structure libre et indépendante", ajoutant que "personnellement", il prendra sa "propre décision" et sans "aucune pression". L'absence au Musée olympique du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, alors qu'il était invité à la cérémonie destinée à honorer l'équipe du FLN avait amplifié la polémique sur l'existence d'une éventuelle tension entre le MJS et le COA, mais là encore, Berraf a tout nié en boc. "J'ai déjeuné avec le ministre Ould Ali pas plus tard qu'hier. C'est vous dire que les relations son très bonnes entre nous, et s'il n'est pas venu aujourd'hui, c'est uniquement pour des considérations professionnelles, car il doit effectuer une visite de travail à Biskra" a-t-il détaillé. Le président sortant du COA a conclu en rappelant que les dirigeants et les personnalités sportives vont et viennent, ajoutant que c'est un "cycle normal" que certaines d'entre elles succèdent à d'autres. "Je n'ai pas toujours été président du COA. J'ai succédé à d'autres personnes et il serait donc tout-à-fait normal que d'autres personnes me succèdent. le plus important, ce n'est pas que telle ou telle personne reste ou parte, mais que le sport algérien reste sur la bonne voie et continue à se développer".