La 11e réunion ministérielle des pays voisins de la Libye s'est ouverte lundi à Alger sous l'égide de l'ONU et de la Ligue des Etats arabes pour mettre l'accent sur la nécessité d'accompagner les Libyens sur la voie de la paix et le règlement de la crise qui secoue leur pays depuis 2011. Les pays voisins de la Libye se réunissent encore une fois en Algérie pour examiner l'évolution de la situation libyenne et ses retombées sécuritaires sur les pays de la région outre la solution politique. Ils passeront également en revue les menaces qui guettent la région y compris l'accroissement des activités des groupes terroristes, les organisations criminelles, l'immigration illégale et le crime organisé. Des chefs de délégations des pays voisins de la Libye, en l'occurrence les ministres des Affaires étrangères du Soudan et du Niger, la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du Tchad, ainsi que le représentant de l'Union Africaine (UA) pour la Libye Jakaya Kikwete, et le chef de la mission de l'ONU pour la Libye Martin Kobler, ont été reçus dimanche à Alger par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. M. Messahel a, à cette occasion, mis en avant, l'attachement des pays voisins de la Libye au rétablissement de la stabilité et de l'unité de ce pays frère à travers le dialogue inclusif libo-libyen, affirmant que "l'Algérie est au service de la paix et ne recherche pas la gloire, cela ne relève pas de notre culture ni de notre politique". Le ministre a déclaré à l'issue de l'audience qu'il a accordée à l'émissaire onusien Martin Kobler, qu'il est attendu de cette réunion de renouveler la confiance en l'ONU et en le rôle de M. Kobler et d'affirmer qu'"il n'y a pas d'alternative à l'accord politique pour le règlement de la crise libyenne". Il a précisé à propos de la réunion des pays voisins de la Libye qu'elle s'inscrivait dans le cadre "de l'accompagnement des frères libyens dans le règlement de leurs problèmes". L'Algérie a déjà accueilli une série de rencontres avec des responsables libyens pour rapprocher les points de vues entre les parties libyennes, en vue d'un règlement politique de la crise libyenne.