'Une situation qui perdure, le conflit libyen demeure un dossier prioritaire pour ses voisins, l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie. Dans la série de réunion de ces pays pour débattre de cette situation, une rencontre prochaine, les 5 et 6 juin, regroupera les chefs de diplomatie algérien, tunisien et égyptien, a annoncé dimanche, le porte parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. Les ministres des Affaires étrangères de l'Algérie, de l'Egypte et de la Tunisie se réuniront à Alger les 5 et 6 juin prochains pour procéder à une «évaluation de la situation en Libye à la lumière des récents développements sur le double plan politique et sécuritaire», a déclaré dimanche à Alger le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Chérif. «Dans le cadre de la poursuite de la concertation entre l'Algérie, l'Egypte et la Tunisie, les ministres des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, Samah Choukri et Khmaies Djihnaoui, se réuniront à Alger les 5 et 6 juin 2017 pour procéder à une évaluation de la situation en Libye à la lumière des récents développements sur le double plan politique et sécuritaire», a-t-il précisé dans une déclaration à l'agence officielle. Lors de cette rencontre, les trois ministres «feront le point sur les efforts entrepris par les Libyens eux-mêmes, par les pays voisins de la Libye, les autres membres de la communauté internationale ainsi que ceux déployés dans le cadre de cette concertation tripartite visant à accompagner les parties libyennes sur la voie du règlement définitif de la crise qui affecte ce pays frère et voisin», a ajouté le porte-parole du MAE. Pour rappel, les ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye se sont réunis le 8 mai dernier à Alger, en l'occurrence ceux du Soudan et du Niger, la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du Tchad, ainsi que le représentant de l'Union africaine (UA) pour la Libye Jakaya Kikwete, et le chef de la mission de l'ONU pour la Libye Martin Kobler. Les responsables ont passé en revue les menaces qui guettent la région y compris l'accroissement des activités des groupes terroristes, les organisations criminelles, l'immigration illégale et le crime organisé. Le ministre Abdelkader Messahel a, à cette occasion, mis en avant, l'attachement des pays voisins de la Libye au rétablissement de la stabilité et de l'unité de ce pays frère à travers le dialogue inclusif libo-libyen, affirmant que «l'Algérie est au service de la paix et ne recherche pas la gloire, cela ne relève pas de notre culture ni de notre politique.»