La Fédération internationale de karaté (WKF) a demandé au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) de "faciliter" l'organisation d'une assemblée élective et de trouver dans "un délai de 45 jours" une solution au "dysfonctionnent" que vit la Fédération algérienne de karaté-do (FAK) depuis plusieurs mois. "Nous avons le regret de vous informer que nous avons enregistré des dépassements et dysfonctionnent en contradiction avec les textes et règlements de la WFK et la charte olympique au sein de la Fédération algérienne de karaté depuis la démission du président sortant au mois d'avril 2016 à ce jour et qui doivent trouver leur solution dans un délai ne dépassant pas les 45 jours", a indiqué la Fédération internationale de karaté dans une correspondance adressée au ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali. Aboubaker Mekhfi a été désigné fin mai par le MJS à la tête d'un directoire pour gérer les affaires la FAK en attendant l'organisation d'une assemblée générale élective (AGE), une décision qui ne semble pas plaire à l'instance mondiale. "(...) Nous vous saurions gré de bien vouloir procéder à la dissolution de tout organe non élu de la Fédération algérienne et de faciliter l'organisation par les membres de l'Assemblée générale d'élections libres", joute la WKF. Le directoire est composé de Sekiou Amina, Ould Hamouda Ahmed, Debah Mohamed, Ben Mouffok Mimoun, Meftah Amar, Hachi Zoubir, Benbekhma Mouloud et Trad Mohamed Lamine. Depuis la démission de l'ancien président, Fateh Benathmane, le 30 avril 2016, les affaires de la Fédération algérienne de karaté-do étaient gérées par Chérif Tibihare, mais sans pour autant arriver à changer le climat malsain qui règne au sein de l`instance fédérale depuis son installation. Reportée à cinq reprises, l'assemblée générale ordinaire de la FAK s'est déroulée finalement le 1er avril dernier en présence de 52 membres dont 44 à voix délibératives (32 ligues et 12 clubs). La correspondance signée par le président de la WKF, Antonio Espinos, souligne que "tous les membres qui ont géré cette période transitoire ne peuvent pour ce mandat électif postuler à aucune fonction".