La vice-Première ministre belge, Petra de Sutter, a déclaré que des sanctions de l'Union européenne (UE) à l'encontre de l'entité sioniste devaient être imposées «sans délai», souscrivant à la proposition du chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, de «suspendre le dialogue politique» avec l'entité sioniste, en raison de l'agression en cours contre la bande de Ghaza. «Les sanctions de l'UE contre (l'entité sioniste) ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons pas continuer à assister au désastre de Ghaza», a déclaré vendredi Petra de Sutter sur les réseaux sociaux. «Je souscris personnellement à l'appel de Josep Borrell de suspendre le dialogue politique (avec l'entité sioniste) et d'imposer une interdiction à l'échelle de l'UE sur l'importation de produits provenant de colonies illégales», a-t-elle ajouté.Ses déclarations interviennent après que Josep Borrell a proposé, plus tôt, de suspendre officiellement le dialogue politique avec l'entité sioniste, en raison de son mépris du droit international dans la bande de Ghaza. « Après un an d'appels ignorés par les autorités (sionistes) concernant le respect du droit international dans la guerre de Ghaza, nous ne pouvons pas continuer à faire comme si de rien n'était», avait écrit vendredi Josep Borrell dans un post sur les réseaux sociaux.Et d'ajouter : «C'est pourquoi j'ai proposé aux Etats membres de l'UE d'interdire les importations en provenance des colonies illégales et de suspendre le dialogue politique», avec l'entité sioniste. «Nous discuterons de ces mesures lors du Conseil des Affaires étrangères de l'UE la semaine prochaine», avait-il précisé.Borrell, dont le mandat de cinq ans s'achève le 1er décembre, a déclaré que les habitants de Ghaza «manquent de tout» et que, dans de nombreuses parties de l'enclave, «il n'y a presque rien qui puisse soutenir une vie humaine organisée». L'entité sioniste poursuit sans répit son agression génocidaire lancée le 7 octobre 2023 contre Ghaza faisant près de 43.800 martyrs, en majorité des femmes et des enfants. Cette guerre dévastatrice a déclenché une catastrophe humanitaire à Ghaza, et entraîné des poursuites à l'encontre de l'entité sioniste devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour «crime de génocide».n