Le gouvernement entend poursuivre les plans de développement des hydrocarbures ainsi que le programme national d'efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables, indique la Plan d'action du gouvernement pour la mise en oeuvre du programme du président de la République, qui sera présenté mardi prochain devant l'Assemblée populaire nationale (APN). "Afin d'assurer la sécurité énergétique à long terme et de demeurer un acteur actif sur le marché international des hydrocarbures, le gouvernement entend poursuivre la mise en oeuvre du plan de développement de la branche hydrocarbures", note le plan d'action. Ce plan de développement vise à intensifier l'effort de recherche en vue de consolider, d'une part, la base des réserves d'hydrocarbures et, d'autre part, d'augmenter le niveau de production primaire ainsi que la poursuite de développement des capacités de raffinage et de pétrochimie. Ansi, l'objectif de production primaire cumulée sur la période 2017-2021, sera de l'ordre d'un (1) milliard de TEP, et la production évoluera à un rythme annuel moyen de 3,7%. Concernant la modernisation et le développement des capacités de raffinage, le gouvernement rappelle le projet de réalisation de deux raffineries d'une capacité de cinq millions de tonnes/an chacune, une unité de craquage de fuel de quatre (4) millions de tonnes/an et de deux unités de reforming catalytique. Ces projets permettront une augmentation de 35% de la production des produits raffinés, et assureront la satisfaction du marché national et la réalisation d'un excédent destiné à l'exportation, avance le programme du gouvernement. Afin de répondre à l'augmentation continue de la consommation en produits raffinés, il est programmé la réalisation de nouvelles capacités de stockage et de transport des carburants par canalisation, tandis que le réseau des stations-service sera également renforcé par l'achèvement des aires de services autoroutiers et la réalisation de méga-stations. Par ailleurs, le gouvernement affirme la poursuite de la mise en oeuvre du Programme national d'efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables, placé par le Président de la République, "au rang de priorité nationale", souligne le plan d'action gouvernemental. Ce programme consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de l'ordre de 22.000 MW à l'horizon 2030 pour le marché national, avec le maintien de l'option de l'exportation comme objectif stratégique, couplé à un programme industriel et technologique, de formation et de capitalisation des connaissances, lequel permettra, à terme, d'employer le génie local algérien, notamment en matière d'engineering et de management de projets.