Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi a estimé, jeudi à Djelfa, que le marché de gros des fruits et légumes en réalisation à Ain Ouessara est un acquis d'importance qui ira de paire avec l'avenir prometteur du secteur agricole dans la wilaya de Djelfa. Il s'agit là d'un acquis d'importance, qui s'ajoutera aux cinq (5) projets similaires prévus à l'échelle nationale, dans l'objectif de régulation et organisation du marché, a affirmé M. Benmeradi, lors de son inspection des travaux de ce marché à Ain Ouessara (100 km au Nord de Djelfa), en cours de parachèvement. Le ministre a souligné ,sur place, les multiples atouts de ce marché de gros de dimension régional, car couvrant pas moins de neuf(9) wilayas avoisinantes, outre sa proximité de la RN1 reliant le Nord au Sud du pays, et sa position stratégique en plein centre du pays, le qualifiant de support essentiel dans l'accompagnement de la production agricole, dont l'avenir s'annonce prometteur pour la région, a-t-il estimé. Selon sa carte technique, ce projet, attendu à la réception en mars 2018, a couté une bagatelle de 1,8 milliard de dinars. Une fois opérationnel, cet espace commercial futur englobant pas moins de 116 carrés, devrait générer prés de 2000 emplois. Il permettra, en outre, un transfert annuel d'un volume de production agricole (fruits et légumes) de 320.000 tonnes, pour un flux quotidien de 3000 personnes et de 2000 véhicules, selon les objectifs qui lui ont été fixés. Le ministre du Commerce, qui a entamé sa visite, à Djelfa, par une inspection du chantier de ce marché de gros , s'étendant sur une surface de 15 h, de la sortie ûOuest d'Ain Ouessara, s'est ensuite rendu à Hassi Bahbah ( 50 km au nord du chef lieu de wilaya) , où il a inauguré le siège de l'inspection territoriale. Il a clos cette visite de travail par la ville de Djelfa, où il a procédé à l'inauguration du laboratoire de répression des fraudes, doté d'équipements de pointe, avant une visite du siège de la direction du commerce de la wilaya. Dans son point de presse animé à l'occasion, M. Benmeradi a indiqué, à propos des licences d'importation de véhicules, que le dossier est programmé à l'étude, mais n'a pas encore été examiné par son département ministériel. Interrogé sur la liste des produits soumis au régime des licences d'importation, il a souligné qu'il s'agit de 22 produits, dont l'importation n'impacte pas sur le marché national et la productivité locale, ajoutant que son département ministériel travaille en collaboration avec d'autres secteurs concernés, dont l'agriculture et l'industrie notamment, en vue d'examiner la possibilité de retirer certains produits et contingents de cette liste ou d'en ajouter d'autres, en 2018.