Le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale de football, Rabah Madjer, s'est défendu jeudi en affirmant qu'il disposait "des diplômes et compétences" requis pour diriger les Verts et qu'il ne s'était jamais éloigné du monde du football malgré son absence des bancs durant 11 années. "J'ai déjà entraîné la sélection nationale par le passé, en plus des clubs d'Al-Sadd et d'Al-Wakra au Qatar. Je dispose d'un diplôme d'entraîneur délivré par la FAF, un autre par le ministère de la Jeunesse et des Sports et d'un diplôme délivré à l'issue d'une session de formation à Clairefontaine (France) signé par l'ancien sélectionneur de France Aimé Jacquet. Je sais que je ne fais pas l'unanimité et que je fais l'objet de critiques sur ma désignation mais je ne prête pas trop attention à ces choses. Je suis assez fort pour accepter ces critiques", a déclaré Madjer, accompagné de ses deux adjoints, Meziane Ighil et Djamel Menad, lors d'une conférence de presse au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger). L'ancien joueur du FC Porto a remplacé mercredi l'Espagnol Lucas Alcaraz que la Fédération algérienne de football (FAF) a écarté pour mauvais résultats. "Même si ma dernière expérience en tant qu'entraîneur remonte à 2006, je n'ai jamais été loin du monde du football du fait que j'ai été consultant à la télévision pendant plusieurs années, analysant notamment les matchs des grands championnats européens. Les studios de télévision m'ont beaucoup appris et je pense que cela ne va nullement constituer un handicap en vue de ma nouvelle mission avec la sélection", a-t-il ajouté. L'ancien joueur du FC Porto dirigera son premier match avec les Verts le 10 novembre prochain lors de la réception du Nigeria au stade de Constantine dans le cadre de la 6e et dernière journée (Gr. B) des qualifications du Mondial 2018. Rabah Madjer (86 sélections/ 28 buts) compte deux passages sur le banc des Verts (1994-1995 et 2001-2002), dirigeant notamment les Verts lors de la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2002 disputée au Mali. Equipe nationale de football : "Avec Ighil et Menad, nous allons travailler d'une manière complémentaire" ALGER- Le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale de football Rabah Madjer a affirmé jeudi qu'il allait travailler d'une manière "complémentaire" avec ses deux assistants Meziane Ighil et Djamel Menad, au sein d'un staff désigné en remplacement de l'Espagnol Lucas Alcaraz. "Juste après avoir été contacté par le président de la fédération Kheireddine Zetchi pour diriger la sélection, j'ai aussitôt pris attache avec Ighil et Menad pour leur demander de m'aider dans cette mission, ils n'ont pas hésité un instant pour dire oui et c'est tout à leur honneur. Ensemble, nous allons travailler d'une manière complémentaire et collégiale", a déclaré Madjer, accompagné de ses deux adjoints, lors d'une conférence de presse au Centre technique national de Sidi-Moussa. L'ancien joueur du FC Porto a remplacé mercredi l'Espagnol Lucas Alcaraz que la Fédération algérienne de football (FAF) a écarté pour mauvais résultats lesquels ont conduit à l'élimination de l'Algérie du Mondial 2018 en Russie. "Personne ne m'a imposé qui que ce soit. C'est moi qui a choisi Ighil et Menad, ce qui va me permettre de travailler en toute sérénité. Le technicien local est capable de donner le plus à condition de le soutenir", a-t-il ajouté. Avec la décision de la FAF de renouer avec l'entraineur local, six années depuis le départ d'Abdelhak Benchikha, Madjer estime que l'entraineur étranger a échoué dans sa mission. "Ca n'a pas marché avec les techniciens étrangers pour plusieurs facteurs et dont le plus important est l'absence de la durabilité dans la préparation de l'équipe . On ne peut pas préparer la sélection en un seul mois. L'entraineur local est là en permanence et c'est ce qui pourrait faire à mon sens la différence", a-t-il expliqué. De son côté, Meziane Ighil a relevé la nécessité de se concerter pour "prendre les décisions qu'il faut", même si selon ses propos le dernier mot revient au sélectionneur. "Au sein du staff technique, nous allons nous concerter mais le dernier mot revient au sélectionneur. Il y'a une mission qui consiste à réhabiliter l'entraîneur local, j'espère qu'on réussira dans notre mission". Même son de cloche chez Djamel Menad, qui a indiqué avoir accepté cette mission pour servir la sélection et tenter de relancer les Verts dont les "résultats n'ont pas été à la hauteur depuis quelques mois". "Mon vécu en tant que joueur puis entraîneur depuis 20 ans et ma modeste expérience peuvent servir cette équipe. J'espère être à la hauteur de la confiance placée en moi. Il y'a une crise de résultats. Nous devons redresser la barre et surtout plaire au public. La touche du nouveau staff doit être visible rapidement. Chacun de nous doit contribuer à mettre sa pièce à l'édifice". Fin diplomate, Rabah Madjer a estimé que chacun de ses deux assistants méritait "d'être nommé sélectionneur au vu de leur passé dans le domaine de football". Le nouveau staff technique des Verts entamera officiellement ses fonctions le 10 novembre prochain à l'occasion du match face au Nigeria à Constantine comptant pour la 6e et dernière journée (Gr.B) des qualifications de la Coupe du Monde 2018.