Depuis le milieu des années 2000, la sélection algérienne de football était tout le temps composée essentiellement de joueurs formés de l'autre rive de la méditerranée, une "règle" à laquelle déroge le nouveau staff technique des Verts dès sa première sortie aux commandes techniques. En effet, le fait saillant dans la liste des joueurs rendue publique par Madjer et ses deux assistants Menad et Ighil, est la présence de pas moins de 15 joueurs issus de l'école algérienne. Un choix qui a conforté ses auteurs lorsque la sélection nationale avait validé son billet pour le Mondial à deux reprises de suite (2010 et 2014), mais qui a également montré ses limites dans chacune des participations algériennes en Coupe d'Afrique des nations. "Je ne remets pas en cause les compétences de nos internationaux formés en Europe, mais force est de constater qu'ils ne parviennent pas à jouer sur leur véritable valeur quand il s'agit de se produire sur des terrains d'Afrique subsaharienne en raison d'un problème d'adaptation avec les conditions climatiques y régnant" , déclarait souvent l'ancienne star du FC Porto, qui a appelé, lors de sa première conférence de presse en tant que sélectionneur national à "africaniser" la sélection algérienne. Cela passe à ses yeux par inverser la tendance en permettant aux joueurs formés en Algérie d'être majoritaires dans la composante des Verts. Reste à savoir si les résultats suivent.