Le projet "sérieusement envisagé" de transférer l'ambassade des Etats-Unis à El Qods continue de susciter des réactions parmi les Palestiniens qui mettent en garde contre "une nouvelle Intifadha" ce qui compromettrait le processus de paix au Moyen-Orient. Sur le plan international, des appels ont été lancés pour le respect du consensus international portant le statut du troisième lieu saint de l'islam. Selon des médias américains, le président américain Donald Trump prononcera mercredi 6 décembre un discours dans lequel il annoncera la reconnaissance d' El Qods comme "la capitale d'Israël" et le déménagement de l'ambassade américaine à El Qods. M. Trump avait promis durant sa campagne électorale en 2016 de transférer l'ambassade américaine à El Qods avant de revoir sa carte en juin: "Je veux donner sa chance " au processus de paix "avant de déménager l'ambassade à El Qods ". Par ailleurs, des dirigeants d'Etats, dont le roi Abdallah de Jordanie et le président turc Reccep Tayip Erdogan examinaient avec le président palestinien Mahmoud Abbas l'évolution de la situation dans la région. Le président Erdogan a insisté dans ce sens sur le respect du droit international et les résolutions des Nations-Unies. La communauté internationale n'a jamais reconnu El Qods comme capitale d'Israël, ni l'annexion de sa partie orientale conquise en 1967 et considère que le statut final de la ville devra être négocié.