La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé dimanche à Alger, que le nombre d'enfants aux besoins spécifiques pris en charge par les établissements scolaires durant l'année en cours, s'élevait à 35.000 enfants contre moins de 4.000 en 2014. Dans une allocution à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des handicapés, la ministre a indique que "le nombre total d'enfants de cette catégorie, pris en charge par les établissements scolaires pour l'année 2017-2018, s'élève à 34.675 contre 3.375 en 2014". Elle a souligné que "31.060 enfants aux besoins spécifiques sont pris en charge dans des classes normales, soit 90%, et 3.615 enfants dans des classes spéciales (intégrées)". La première responsable du secteur de l'éducation a indiqué qu'un programme de formation avait été lancé sur la pédagogie internée au profit des inspecteurs (3 sessions entre janvier et octobre 2017), outre une proposition faite au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, lors de la réunion du 20 novembre dernier, relative à "l'intégration des questions liées à l'enseignement destiné à cette catégorie dans la formation reçue par les enseignants étudiants". Parmi les mesures prises, la ministre a cité "la mise en place d'un cadre légal régissant l'intervention d'auxiliaires de vie scolaire, les orientations données pour intégrer la prise en charge des enfants aux besoins spécifiques dans le projet de la société, outre l'élargissement de la mesure exceptionnelle relative au passage en 1ère année secondaire". Saluant les efforts consentis par le mouvement associatif pour "améliorer la situation de ces enfants", Mme. Benghebrit a souligné "son attachement à améliorer la prise en charge de cette catégorie, notamment les enfants en mesure de poursuivre leur scolarité dans le milieu scolaire normal". L'Algérie "est attachée à honorer ses engagements internationaux dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD), particulièrement l'accès de tous à l'ensemble des niveaux d'instruction et de formation professionnelle, y compris les personnes aux besoins spécifiques", a conclu la ministre.