HAFEDH - L'Assemblée générale (AG) de l'Union des juristes sahraouis a dénoncé la politique de pillage et d'exploitation illégale des ressources naturelles du Sahara Occidental exercée par l'occupation marocaine ainsi que les procès iniques contre les détenus du groupe Gdeim Izik, appelant la communauté internationale à faire pression sur le Maroc pour l'amener à se conformer à la légalité internationale, et à mettre en place un mécanisme onusien pour la protection du peuple sahraoui. Selon l'Agence de presse sahraouie, l'Union des juristes sahraouis a réaffirmé lors des travaux pour le renouvellement de ses structures à l'issue du dernier congrès du front Polisario qui s'est tenu lundi, son "soutien total au combat de libération et d'édification sous la direction du front Polisario, seul et unique représentant légitime du peuple sahraoui". L'assemblée générale a également condamné le pillage et l'exploitation illégale des ressources naturelles sahraouies, la politique discriminative et arbitraire et la marginalisation exercée par les autorités de l'occupation marocaine contre les travailleurs et les citoyens sahraouis dans les villes occupées et au sud du Maroc. Salama Bachir membre du secrétariat national de l'Union générale des travailleurs de Sakiet el Hamra et Oued Edhahab (UGTSARIO), qui a dirigé les travaux de cette rencontre, a mis en avant le rôle des unions professionnelles en tant que fondements de l'union de par leur contribution positive à la défense de la cause nationale sahraouie devant la politique coloniale imposée par le Maroc aux Sahraouis". Il a également appelé les Sahraouis à travailler et à renforcer les acquis de l'Etat sahraoui à tous les niveaux. Les travaux ont été marqués par la présentation du rapport moral de l'action de l'Union des juristes sahraouis, le débat et l'adoption des projets du statut et du programme d'action national. Il a également été procédé à l'élection du bureau national de l'Assemblée générale et du nouveau secrétaire général de l'Union des juristes sahraouis.