La nécessité de renforcer la dialogue et la concertation entre les pays membres du Dialogue 5+5 a été soulignée dimanche à Alger à l'occasion de la tenue de la 14ème conférence des ministres des Affaires étrangères de ce cadre de rencontre entre des pays du bassin méditerranéen. Dans une déclaration commune ayant sanctionné les travaux de cette réunion, les ministres ont estimé que le dialogue politique constituait le "moyen idoine" pour le règlement des crises qui secouent la région, appelant, à cet égard, à la poursuite et à l'approfondissement du dialogue et de la concertation sur l'ensemble des questions d'intérêt commun, "en vue d'un rapprochement des positions et d'une plus grande cohésion des positions dans les fora régionaux et internationaux". "Nous souhaitons que la question de l'accès au marché de l'emploi et de la formation soit vraiment le sujet principal de nos actions communes dans les mois qui viennent (...) je crois que le sujet de la jeunesse est le sujet central de cette rencontre", a-t-il dit. Selon le chef de la diplomatie française, la réunion d'Alger qui s'inscrit dans le cadre de coopération et d'échanges, permet d'échanger librement et de réfléchir ensemble à des solutions concrètes et opérationnelles aux défis qui se posent aux pays membres du Dialogue 5+5. Le Dialogue 5+5 regroupe les cinq pays de l'UMA (Algérie, Maroc, Tunisie, Libye et Mauritanie) pour la rive sud de la Méditerranée et l'Italie, la France, l'Espagne, le Portugal ainsi que Malte pour la rive Nord. L'Algérie accueille pour la deuxième fois la réunion des ministres des Affaires étrangères du Dialogue 5+5 après celle tenue à Oran en 2005, rappelle-t-on.